Robinson: "Ce sera très physique"

Par Rugbyrama
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Le puissant Keith Robinson est l'une des surprises réservées par Graham Henry dans son XV de départ. Il a été préféré à Chris Jack en deuxième ligne, bien qu'il soit revenu d'une blessure à un mollet samedi dernier contre la Roumanie seulement. Il savoure

Vous êtes un joueur rude, l'un des plus physiques de la mêlée all black. Pensez-vous qu'il était nécessaire d'aligner des joueurs de votre profil contre la France ?

Keith ROBINSON : Ce n'est pas moi uniquement qui suis physique, c'est tout le pack dans son ensemble. Et c'est vrai que c'est ce qu'il faudra contre les Français.

Qu'avez-vous ressenti à l'annonce de votre sélection dans le XV de départ ?

K.R. : Je l'ai appris hier matin durant l'échauffement et ça a été un énorme moment pour moi mais j'ai été assez surpris pour être honnête. Je n'ai pas joué à cause de ma blessure au début de la compétition et j'ai été un peu déçu par ma prestation contre la Roumanie.

La France n'est-elle pas l'équipe la plus difficile à jouer, tant elle est imprévisible ?

K.R. : Je l'ai juste jouée quelques minutes donc c'est difficile de répondre (sourire). Ce qui est sûr, c'est que ça va être très difficile pour nous. Les Français jouent un rugby très physique, agressif mais marquent aussi beaucoup d'essais.

Ce quart de finale représente-t-il le plus grand challenge de votre carrière ?

K.R. : Je le pense oui. Je n'ai jamais disputé de Coupe du monde, encore moins de quart de finale... Cela va être un grand moment.

Comment vous-êtes senti pour votre retour à la compétition samedi contre la Roumanie ?

K.R. : J'étais confiant. Et je n'ai eu aucune douleur après le match. Bien sûr, j'ai eu des courbatures mais je ne me suis pas de nouveau blessé.

Pensiez-vous avoir une chance de jouer le quart de finale ?

K.R. : Pour être honnête, mon unique objectif était de jouer contre la Roumanie, de pouvoir entrer sur le terrain. Et ça s'est bien passé.

Avez-vous été frustré de ne pas pouvoir jouer pendant les trois premières semaines ?

K.R. : Cela a été dur oui. Je me suis fait violence, j'ai bossé pour revenir. Je me suis mis la pression tout seul, les entraîneurs ne m'ont pas pressé. Ils ont été très bien avec moi. Et j'y suis arrivé. J'apprécie d'autant plus ma titularisation maintenant.

Avez-vous eu peur de ne pas être capable de revenir ?

K.R. : Oui, je n'y croyais plus à un moment. J'ai douté et vraiment pensé ne pas être guéri à temps. Mais les médecins et les kinés ont fait du super boulot.

Chabal a laissé un grand souvenir en Nouvelle-Zélande. Vous risquez de jouer face à lui. Le redoutez-vous en particulier ?

K.R. : Tous les Français sont très physiques devant, ils sont bons en touche et peuvent gagner des ballons partout. Mais je ne pense pas du tout à Chabal. Il n'y aura pas de problème.

Que pensez-vous de vos autres adversaires français en deuxième ligne ?

K.R. : Ce sont des joueurs agressifs sur le ballon, très solides. Cela sera un match physique...

Et vous aimez ça...

K.R. : Oui, mais je suis là pour ça.

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