Toulouse va devoir patienter

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Incapable de prendre le bonus offensif aux Zebre (16-6), Toulouse devra attendre dimanche pour savoir s'il disputera son quart de finale à domicile.

Oui, gagner peut parfois être synonyme d’échec, et le Stade toulousain en a fait la parfaite démonstration ce samedi après-midi en Italie. Sur un terrain il est vrai compliqué, les Haut-Garonnais, archi favoris, n’ont pu faire mieux qu’une toute petite victoire sur le terrain des Zebre (6-16), une équipe italienne n’ayant jamais connu autre chose que la défaite dans la compétition. Un strict minimum pour les hommes de Guy Novès, qui ne leur donne pas l’assurance de recevoir lors de leur quart de finale. Un objectif initial qui leur tendait pourtant les bras.

Difficile en effet de trouver des excuses à Toulouse ce samedi. Avertis toute la semaine des dangers d’un éventuel relâchement, les Rouge et Noir avaient toutes les cartes en main pour ne pas tomber dans le piège. Si l’état du terrain ne plaidait pas en leur faveur, il n’expliquait pas à lui seul leur manque cruel de réalisme, face à une équipe qui a passé plus des trois-quarts du match à défendre. Sans inspiration, les champions de France 2012 se cassaient régulièrement les dents sur des Italiens certes limités mais ô combien vaillants et généreux en défense.

Clerc: "Nous avons peut-être manqué d’ambition"

Malgré un premier acte poussif, le Stade toulousain croyait être sur les bons rails lorsque Nicolas Bézy filait dans l’en-but avant la sirène, durant une période de double infériorité numérique italienne. Pas du tout ! Solidaire, l’avant dernier de Ligue celte parvenait encore et toujours à faire le dos rond, et faisait abandonner l’idée du bonus offensif à son adversaire à l’heure de jeu: "On a eu du mal à se sortir de ce bourbier, lâchait à chaud au micro de Canal+ Vincent Clerc, peu en vue pour son retour à la compétition après neuf mois d’absence. On n’a pas réussi à faire ce qu’il fallait. Nous avons peut-être manqué d’ambition. Nous n’avons plus notre destin entre nos mains et nous sommes évidemment déçus".

Une déception à l’image des attentes placées dans les Toulousains, jusqu’ici impressionnants en Coupe d’Europe. Car si le quart de finale est acquis, ils devront désormais scruter avec attention les résultats des autres qualifiés. Et si rien n’est perdu, le spectre d’un déplacement forcé le premier week-end d’avril plane sur leur tête. Quand on sait que les hommes de Guy Novès ont remporté sept de leur huit quarts de finale à domicile en H Cup, on ne peut s’empêcher de penser que ce serait un vrai beau gâchis.

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