Habana: "On est là pour gagner des titres" avec Toulon

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Bryan Habana effectuera, samedi à Exeter, ses débuts sur la scène européenne. Pour son quatrième match avec le RCT, le meilleur marqueur d'essais sud-africain de l'histoire (53) se sait attendu.

Après des débuts timides, va-t-on enfin voir le grand Habana ?

Bryan HABANA: Je sais qu'il y a beaucoup d'attente autour de moi mais je peux vous assurer que je me mets plus de pression qu'on peut m'en mettre. J'ai d'abord joué le Rugby Championship puis fait la tournée des tests de novembre avec les Springboks. Désormais, je peux me consacrer pleinement au RCT et lors des sept mois à venir, j'espère pouvoir apporter au club tout ce que j'ai appris tout au long de ma carrière. Je souhaite m'impliquer au maximum sur et en dehors du terrain pour apporter mon expérience et mon vécu à l'équipe. J'espère contribuer aux succès futurs du RCT. Toulon est un club fantastique et j'apprécie énormément l'état d'esprit qui y règne comme celui des joueurs. Et moi, je suis là pour trois ans.

Après la lourde défaite à Paris (23-0), avez-vous passé une semaine difficile ?

B.H.: On a tous été déçus par notre défaite. C'est blessant car notre équipe aspire à jouer le haut de tableau et à gagner des titres. Il y a quand même du positif et on travaille dessus tout en améliorant nos points faibles. On espère pouvoir mieux jouer pour retrouver notre fierté et faire un bon match face à Exeter. Pour cela, il faudra répondre présent et rebondir.

Avez-vous été surpris par les sifflets à Mayol face à Perpignan et le discours musclé du président après la défaite à Paris?

B.H.: J'ai connu ça avec les Springboks. On était également sifflés de temps en temps. Après, le président met la pression car le club doit atteindre ses objectifs qui sont élevés. Or, aujourd'hui, on est déçu par nos prestations et on déçoit le club, les supporters et tous ceux qui sont fiers de ce maillot toulonnais. C'est un environnement qui m'est tout de même familier. Maintenant, nous sommes des joueurs de rugby professionnels. On veut tous réussir et pour cela, il faut pouvoir supporter la pression liée aux résultats. Si j'avais pensé pouvoir y échapper à Toulon, je me serai trompé car la gagne fait partie de l'identité du club. On est sous pression mais on est là pour gagner des titres et si on ne fait pas notre boulot à 100%, on sait qu'on décevra.

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