Castres sans convaincre

  • Kockott - Castres - octobre 2013
    Kockott - Castres - octobre 2013
Publié le Mis à jour
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Au terme d'une rencontre particulièrement brouillonne, les Castrais, champions de France, ont assuré le service minimum en battant les Ospreys à Pierre-Antoine (15-9).

Le Castres olympique a joué à se faire peur et une nouvelle fois montré qu'il était bien en mode "Docteur Jekyll et Mister Hyde" cette saison. Gonflé à bloc après les deux derniers succès en championnat et un jeu retrouvé, le champion de France en titre est passé à côté de son match ce vendredi. Motivés par l'idée de décrocher un point de bonus offensif très important dans la course à la qualification, les Tarnais ont dû se contenter du strict minimum (15-9). Une victoire, simple, qui suffit à leur bonheur tant la fin de rencontre était tendue (réduits à 14 contre 15 et acculés sur leur ligne d'essai), puisqu'ils auraient même pu s'incliner de manière cruelle.

Pas inspirés, les Castrais accumulaient les fautes de main et les mauvaises combinaisons. Se laissant endormir par une équipe galloise accrocheuse et toujours à portée de fusil. Le risque était de se faire punir et de laisser des points en routen ce qui aurait été quasiment synonyme d'élimination. Avertissement sans frais qui devrait certainement réveiller les coéquipiers de Rory Kockott en vue du match retour la semaine prochaine.

Pas d'essai, Kockott dans un mauvais jour

A défaut d'être brillants dans le jeu, les Tarnais auraient pu se mettre à l'abri grâce au pied de leur buteur sud-africain. Mais là aussi, rien n'allait dans le bon sens. Rory Kockott, habillé d'un brassard noir en hommage à Nelson Mandela décédé jeudii soir, n'était pas dans son assiette. Trois échecs lors des quatre premières tentatives (3/7 au total pour lui ce vendredi) et une incapacité à concrétiser les occasions offertes par l'indiscipline adverse.

Plus entreprenant en deuxième période, le Castres olympique n'arrivait toujours pas à franchir le dernier rideau défensif. La plus belle occasion d'essai se résumait à un en-avant de Grosso en bout de ligne, en voulant récupérer une passe fuyante (53e). Dominateurs, les Tarnais se donnaient de l'air à force de persévérance. Kockott d'abord, puis Palis ensuite, offraient six points d'avance au CO (62e, 76e, 15-9). Suffisant pour l'emporter malgré des dernières minutes passées à mettre les barbelés. Une victoire sans convaincre qui permet pourtant de croire encore à la qualification. Pour continuer à espérer, il faudra aller l'emporter en terre galloise la semaine prochaine. Et présenter son meilleur visage.

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