Toulouse refroidit Wembley

Par Rugbyrama
  • Joie Toulouse saracens - 18 octobre 2013
    Joie Toulouse saracens - 18 octobre 2013
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Longtemps bousculés par les Saracens, les Toulousains ont finalement pris la tête de leur poule en l'emportant au courage à Wembley (16-17).

Quelques centimètres. C’est ce qu’il a manqué à Owen Farrell pour donner la victoire à son équipe, sur pénalité, à la 77e minute, et sur un ultime drop contré par Doussain dans les arrêts de jeu (80e+6). Un point, c’est donc ce qui suffit ce vendredi au grand bonheur des Toulousains, vainqueurs pour la première fois de la saison hors de leurs bases (16-17). Et pas n’importe où : à Wembley, face à des Saracens joueurs et donnés favoris avant la rencontre.

En première période, les Stadistes ont d’abord eu les meilleures opportunités. Mais les ballons perdus (notamment sur l’essai de Chris Wyles, 9e) et le passage à vide de Luke McAlister (0/3 dans les tirs au but avant de sortir pour une blessure à un biceps à la 37e) expliquaient simplement le retard au tableau d’affichage à la pause (13-7). Et ce, malgré la bonne tenue de la mêlée et le gros travail des avants, comme en témoignait l’essai de Tolofua (20e), inscrit au terme d’un ballon porté destructeur.

L’apport du banc toulousain

Les "Sarries" n’ont ensuite pas tardé à mettre la pression avec une outrageuse domination au retour des vestiaires, débouchant sur une multiplication de plaquages côté toulousain puis sur trois points de plus en faveur des coéquipiers de Steve Borthwick (16-7, 52e). Que s’est-il passé dans les têtes toulousaines à ce moment-là ? Toujours est-il que la fin du match fut totalement à l’avantage des champions de France 2012. L’apport du banc (Picamoles, auteur de l’essai décisif à la 70e, Ralepelle et Vermaak, notamment) fut en ce sens-là déterminant et valida le plan de jeu du staff, qui avait placé six avants parmi les remplaçants.

Au-delà de la bonne opération sur un plan comptable, les hommes de Guy Novès ont-ils enfin lancé leur saison avec cette première victoire à Wembley ? Il est trop tôt pour le dire. Mais le nouveau gros morceau qui les attend le week-end prochain (réception de Toulon) sera un début de réponse. Cette saison, les comptes sont simples à domicile pour les Stadistes. Cinq matchs, cinq victoires, cinq bonus offensifs. Ils ne l’avoueront pas, mais on ne doute pas un instant qu’ils ambitionnent de continuer sur ce rythme.

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