Watremez se sent bien à Montpellier

Par Rugbyrama
  • Yvan WATREMEZ - montpellier clermont - 25 aout 2012
    Yvan WATREMEZ - montpellier clermont - 25 aout 2012
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Même s'il joue un peu moins que prévu, le jeune pilier gauche international, Yvan Watremez, se sent capable de faire son trou à Montpellier.

En juin dernier, Yvan Watremez, encore biarrot, découvrait l'équipe de France lors de la tournée en Argentine. Titulaire comme pilier gauche pour le premier test à Cordoba, il dut quitter le groupe sur une entorse à un genou (ligament latéral interne). Ce n'était pas la meilleure façon de préparer son arrivée à Montpellier, un club où les places de titulaires sont de plus en plus chères. Et c'est vrai qu'Yvan Watremez a moins fait parler de lui depuis son arrivée dans l'Hérault qu'il ne le fit en fin de saison dernière quand il s'était imposé comme une valeur sûre du BOPB, vainqueur du Challenge européen et capable d'assurer le maintien dans la dernière ligne droite du Top 14. "Je me suis encore blessé avec une contracture à un mollet et une entorse à une cheville, mais j'ai souvent fait partie du groupe quand même". C'est vrai, sur douze journée de Top 14, Yvan Watremez a été couché dix fois sur la feuille de match mais il n'a été que quatre fois titularisé par Fabien Galthié, ce qui laisse à penser qu'il n'a pas encore fait son trou dans son nouveau club face aux Nariashvili, Leleimalefaga ou Lobo: "J'ai dû découvrir une nouvelle forme de jeu, ce n'est pas toujours facile. Il y a des choses à assimiler notamment en défense et dans les déplacements mais je pense que je suis en train de progresser. J'ai toujours pensé qu'un joueur doit être avant tout un compétiteur et qu'il doit faire le maximum pour gagner sa place".

Watremez: "Je suis optimiste"

Et le bruit a commencé à courir sur un futur départ, une rumeur l'a même annoncé dans le viseur de Bayonne: "Je ne suis au courant de rien. Au club, on m'a dit qu'on ne savait rien non plus. Je me demande d'où ça peut bien venir et compte tenu de la rivalité, je ne trouve pas ça bien vis à vis de mon ancien club, Biarritz. J'y ai quand même passé quatre ans formidables qui m'ont beaucoup appris avec les Pierre Novion, Mathieu Roure ou Jean-Michel Gonzalez qui restera mon premier entraîneur chez les professionnels et qui m'a permis de me mettre au niveau en mêlée".

Dans un club qui joue résolument le haut du tableau, Yvan Watremez ne se sent pas perdu: "Je suis très bien à Montpellier où je compte aller au bout de mon contrat et pourquoi pas de le prolonger. Ici, j'ai encore beaucoup à apprendre mais je suis optimiste, je commence à bien comprendre le système de jeu...". Quand il le possèdera totalement, l'heure sera peut-être venue de goûter encore à l'aventure en bleu. La première fois, elle n'a duré qu'une semaine: "Et nous avions perdu contre une équipe B des Pumas. Ce fut une déception. Mais depuis, j'ai vécu un moment fantastique, le match sous le maillot des Barbarians contre le Japon. Comme un retour aux vraies valeurs de notre sport". Ce n'était pas le niveau international, mais ça y ressemblait un peu, juste de quoi le faire patienter avec le sourire en attendant de se sentir comme un poisson dans l'eau à Montpellier.

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