Racing: Faire durer le plaisir

Par Rugbyrama
  • Fall - Racing - 30 décembre 2012
    Fall - Racing - 30 décembre 2012
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Énormes de courage et de maîtrise pour s'imposer à Toulon dimanche et réaliser l'un des plus beaux exploits de la saison, les Racingmen veulent prouver que ce succès valide le nouveau départ de l'équipe, enclenché il y a plusieurs semaines. Et entendent le démontrer face aux Saracens samedi.

Le Racing-Metro tient son match référence. Et quel match ! En s'imposant dimanche sur le terrain de Toulon, leader incontesté du Top 14, les Franciliens ont frappé un grand coup. Et se sont définitivement rassurés. Après plusieurs semaines délicates marquées par un revers à domicile contre Mont-de-Marsan, lanterne rouge du classement, ils restaient sur cinq victoires en six rencontres. Là, ils ont clairement franchi un cap à Mayol. Sur tous les plans. Maintenant, il faut s'appuyer dessus. "On avait un petit match référence avec le Stade français, pas au niveau du jeu mais de la capacité de réaction, estime l'entraîneur Gonzalo Quesada.. [...] On a validé tout ça à Toulon. Sur ces six matchs, on a montré une certaine stabilité, un nouveau départ." Le centre Fabrice Estebanez renchérit : "Le match de Toulon a été une référence en termes d'engagement et d'agressivité, notamment. Il va falloir entretenir ça."

Estebanez : "Une charnière qui dirigeait et treize soldats"

Surtout, cet exploit tend à prouver que l'équipe francilienne a grandi et qu'elle affiche une meilleure maîtrise collective. C'est l'avis d'Estebanez, auteur d'une prestation remarquable dimanche et décisif sur le seul essai de la rencontre : "Contre Toulon au match aller (défaite 23-21) et à Clermont (13-12), on a des matchs qu'on tient et qu'on perd par manque de maîtrise. Depuis quelques semaines, on l'a retrouvée, on s'affole moins. […] La charnière a maîtrisé son sujet, ce qu'on n'avait peut-être pas sur les matchs de haut niveau qu'on perdait d'un point ou deux. Là, il y avait une charnière (Machenaud-Wisniewski, N.D.L.R.) qui dirigeait le jeu et treize soldats. […] On a pris conscience qu'on a une grosse équipe et que si chacun tient son rôle et joue à son niveau, on peut faire des matchs comme dimanche." Dans le sillage des leaders qui se sont affirmés récemment comme Estebanez justement, Szarzewski ou Machenaud, le Racing s'est offert sérénité et confiance.

Quesada : "Ce n'est pas une victoire isolée"

Désormais, les hommes de Gonzalo Quesada doivent conserver la dynamique enclenchée. Dès samedi face aux Saracens en Coupe d'Europe. "On joue deux des meilleures équipes d'Europe en six jours. Saracens et Toulon sont, avec les Harlequins, les équipes qui jouent le meilleur rugby. Les Saracens ont la meilleure défense d'Europe depuis un moment", souligne Quesada. Et lui assure ne pas douter sur la faculté de son groupe à garder le rythme : "Ce n'est pas une victoire isolée. Il y a des bases solides. Si on n'avait pas traversé ce qu'on a traversé, j'aurais un doute. Mais on a traversé des moments qui auraient dû, ou pu, faire exploser le groupe et on a retrouvé une unité. Il faut continuer à faire les efforts pour avancer sur ce chemin."

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