Poitrenaud: "Nous sommes prêts"

Par Rugbyrama
  • Poitrenaud - Toulouse - 30 septembre 2012
    Poitrenaud - Toulouse - 30 septembre 2012
Publié le Mis à jour
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C'est à un contexte météorologique difficile et un volume de jeu logiquement réduit que s'attend l'arrière toulousain Clément Poitrenaud avant le déplacement décisif du Stade à Leicester. Une rencontre dans la droite ligne, finalement, de celles disputées lors du mois de décembre....

Si Toulouse ne connaît pas encore la composition de l'équipe de Leicester, les points forts du club et le contexte météorologique ne laissent guère planer de doute quant au genre de combat qui s'annonce...

Clément POITRENAUD: Non, en effet (sourire). Franchement, au vu de la période, de la géographie, du coin... Même en été, je ne suis pas sûr qu'on voit souvent le soleil à Leicester. Alors, vu l'enjeu du match, les choses vont surtout se jouer sur un périmètre réduit, et haut dans les airs. Après, bien sûr, les choses pourront toujours se décanter selon la physionomie de la partie, si une équipe se retrouve obligée de marquer... Tous les scénarii sont envisageables, mais on peut être au moins certain que le premier quart d'heure sera très physique... D'autant qu'en cette période hivernale, il est compliqué de pouvoir jouer sur les appuis à faire des différences sur les un contre un.

Le week-end dernier, les Tigers ont aligné à l'arrière Matthew Tait, habituellement trois-quarts centre. Une piste à explorer afin de le placer en difficulté sous des ballons hauts ?

C.P: Franchement, nous n'avons pas encore regardé quelle équipe ils étaient susceptibles d'aligner. L'analyse de leur jeu à la vidéo et l'aspect stratégique sera évoqué plus tard dans la semaine.

On n'imagine toutefois guère Leicester vous proposer autre chose que des chandelles, des ballons portés, et des percussions de Manu Tuilagi en milieu de terrain...

C.P: On connaît les points forts de Leicester... Les Tigers, c'est d'abord une grosse conquête, une bonne occupation au pied, un certain opportunisme et de temps en temps un exploit du joueur que vous avez cité. Ils font tout cela très bien, et cela leur suffit à être la meilleure équipe anglaise de ces dernières années.

L'an dernier, le Stade s'était déplacé à Gloucester pour son dernier match de poules, qui était déjà décisif, et que vous aviez perdu... Les contextes de ces deux rencontres sont-ils comparables ?

C.P: Pas vraiment, car l'an dernier, nous nous étions qualifiés malgré la défaite. Là, il s'agit vraiment d'un match couperet. L'équation est simple: si l'on gagne, on se qualifie, et si on perd, la compétition s'arrête là. C'est vraiment un contexte particulier, un véritable match de phases finales.

Or, on connaît la difficulté de gagner un match de phases finales à l'extérieur en H Cup...

C.P: Voilà... Si jamais cela veut nous sourire, cela démontrera que nous avons toujours cette capacité à se déplacer, à se mobiliser pour aller chercher une victoire en H Cup. D'autant que si nous nous qualifions pour les quarts, il nous faudra probablement encore nous déplacer. Au moins, nous y serons préparés...

Le dernier mois, où Toulouse a enchaîné quatre déplacements consécutifs, a également constitué une forme de préparation...

C.P: Il est vrai que ces derniers temps, nous avons évolué dans des contextes un peu "galères". Nous avons souvent joué en nocturne, ou sous la pluie, sur des terrains gras. Ce n'est pas très pratique pour jouer... On nous reproche en ce moment notre manque d'entrain offensif et des prestations plutôt piètres. C'est vrai, mais sans se chercher d'excuses, nous n'avons pas été forcément aidés par les conditions métérologiques. Au moins, pour ce déplacement à Leicester, nous sommes prêts.

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