Le tour de Midi Olympique

Par Rugbyrama
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Publié le Mis à jour
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Comme chaque semaine, les envoyés spéciaux de Midi Olympique décryptent, à travers une anecdote, un joueur ou une image insolite, les moments forts des deux finales européennes. Là ils reviennent sur l'amertume de Laussucq et le manque d'efficacité des Clermontois.

Leinster-Stade français: 34-13. Léo FAURE

Les yeux rougis, Christophe Laussucq ne masquait pas sa déception, à la fin de la finale face au Leinster. Pas de la colère. Juste un gros besoin de vider son sac. "J’aurais voulu finir autrement l’aventure. J’aurais aimé faire mieux... Je retiens mon attachement aux joueurs. Cela s’est toujours bien passé entre nous. Je crois que sous notre direction, ils ont progressé". Quand il évoque qu’avec Auradou, ils ont fait le "sale boulot" avant d’être remerciés par leur direction, on ne saurait trop lui donner tort. David Auradou, moins expansif, peine à se démarquer de cette position. "Si vous le dites, je ne peux que le confirmer". Cette saison pour l’ancien deuxième ligne, depuis deux ans pour le demi de mêlée, la vie à Paris n’a pas toujours été rose. "Regardez notre masse salariale! Et regardez les joueurs que l’on a utilisé avec 'Bibi'!", explose Laussucq. Depuis 2007 et leur denier titre de champion, le Stade français connaît une descente progressive. Pour la troisième année consécutive, il ne jouera pas la H Cup. Malheureusement, cela devient banal.

Clermont-Toulon: 15-16. Léo FAURE

Le rugby, qu’on le regrette ou non, se fiche bien des considérations esthétiques. Alors oui, Clermont a produit le rugby le plus attractif. Le plus complet et celui que l’on voudrait voir enseigné dans toutes les écoles de rugby. Celui, aussi, le plus efficace. Une heure durant. Seulement voilà, comme trop souvent, les Clermontois ont abandonné le match, sans lien aucun avec les fables urbaines qui collent à la peau du club clermontois, un mauvais œil. En deux actions, les Auvergnats ont laissé filer leur rêve européen. Ce n’est pas grand-chose, deux actions. Mais les Toulonnais, eux, n’ont jamais rien offert. Mieux ils ont défendu leur bien comme des morts de faim, dès que l’avantage au score était acté. En ce sens, leur sacre de samedi ne souffre d’aucune contestation. Ce ne sont sûrement pas les meilleurs qui ont gagné. Mais assurément les plus forts mentalement.

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