Bonnaire: "Un travail d’usure"

Par Rugbyrama
  • Eurosport
    Eurosport
Publié le
Partager :

Satisfait de la victoire de l’ASMCA en quart de finale de H Cup face à Montpellier (36-14), le troisième ligne international, Julien Bonnaire, revient également sur l’entame de match ratée de son équipe et la performance époustouflante de Sivivatu.

Comment expliquez-vous cette entame de match largement à l’avantage du MHR: une bonne performance des Montpelliérains ou une mauvaise de votre part?

Julien BONNAIRE: C’est un peu les deux! Nous faisons beaucoup trop d’erreurs. On manque de maîtrise. Eux jouent bien les coups et prennent les points. C’est sur ces entames de matchs qu’il faut qu’on grandisse. On a beaucoup trop subi, d’entrée. On ne dispose pas de ballons propres en touche, en mêlée non plus... Cela suffit pour se faire "chier". C’était peut-être un problème mental qui fait qu’on arrive pas à prendre le match par le bon bout. Il a fallu un peu de temps.

Y’a-t-il eu un moment d’affolement?

J.B: Ce n’est pas non plus à ce point. Même s’ils nous ont perturbé avec leurs montées rapides, dès qu’on a réussi à tenir le ballon, on s’est nous aussi crée des occasions. Quand on a pris le temps de construire, ça s’est avéré payant. On sait aussi qu’on a des joueurs de qualités. Il fallait être patient, ne pas s’affoler et prendre le temps de construire. C’est aussi un travail d’usure: après leur grosse entame, on a vu qu’ils fatiguaient, qu’ils commençaient à lever le pied. Les choses sont alors rentrées dans l’ordre.

Ce sont finalement plusieurs coups de génie qui vous permettent de vous remettre à l’abri, dont une performance impressionnante de Sitiveni Sivivatu. Il vous surprend encore?

J.B: Non parce que c’est à l’image de ce qu’il fait depuis le début de saison: il bonifie tous les ballons et est capable de faire la différence, comme on l’a vu dans cette rencontre. C’est important d’avoir des joueurs comme ça, qui peuvent vous sortir d’une situation compliquée en créant des brèches. C’est ce qu’il a fait, même s’il ne fut pas le seul.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?