Toulouse impose sa loi

Par Rugbyrama
  • thierry dusautoir stade toulousain 2011-2012
    thierry dusautoir stade toulousain 2011-2012
Publié le Mis à jour
Partager :

En s'imposant au Connacht (36-10) ce samedi, le Stade toulousain a empoché sa deuxième victoire en autant de journées de Coupe d'Europe. Rapidement dominateurs, les champions de France ont vite distancé leurs adversaires au score mais n'ont pas su décrocher le point de bonus offensif.

Toulouse reste un géant européen. Bousculés, inquiétés par Gloucester sur leur pelouse la semaine passée, les champions de France en titre ont remis les choses dans l'ordre ce samedi. Et envoyé un signal fort. Oui, le Stade toulousain est plus que jamais candidat à la palme continentale. Vainqueurs faciles au Connacht, les hommes de Guy Novès ont dominé dans tous les compartiments du jeu. A commencer par la conquête. C'est d'ailleurs grâce à la souveraineté de leur mêlée fermée qu'ils ont inscrit leurs deux premiers essais. D'abord à la 22e, quand sur une introduction adverse dans les 22 mètres irlandais, le pack toulousain mettait son homologue au supplice et permettait à Louis Picamoles de s'emparer du ballon. Il servait Dusautoir finalement stoppé à deux mètres de l'en-but. Et c'est Bouilhou qui aplatissait.

Le sans-faute de Beauxis

Ensuite, à la 46e, quand après une série de mêlées devant la ligne du Connacht, le huit de devant français démontrait une nouvelle fois sa domination et obligeait l'arbitre à accorder un essai de pénalité. 29-3. Toulouse avait pris le large au tableau d'affichage car entre-temps, Lionel Beauxis avait converti la supériorité de son équipe en points. Quatre pénalités, un drop et deux transformations réussis, l'ouvreur avait réalisé un carton plein. Pourtant, lui et ses coéquipiers auraient pu espérer une avance plus importante. Conscients de la faiblesse défensive de leur adversaire sur les extérieurs, ils s'appliquaient à relancer chaque ballon dans le premier acte. Mais de nombreuses fautes de mains, ou autres maladresses, comme cette passe mal ajustée de Grégory Lamboley pour Maxime Médard alors que le deuxième ligne avait déchiré le rideau défensif, les empêchaient de franchir l'en-but plus souvent.

Le réveil irlandais

Dans la dernière demi-heure, les débats s'étaient quelque peu équilibrés. Notamment parce que les changements opérés par le staff toulousain n'ont pas eu les effets escomptés. Loin de là. Les lancers approximatifs de Gary Botha par exemple permettaient aux Irlandais de récupérer des munitions en touche. Mieux, ils se reprenaient en mêlée fermée et se voyaient ainsi accorder à leur tour un essai de pénalité (70e) après une série d'affrontements à cinq mètres de l'en-but toulousain. Relâchés et moins appliqués, les Haut-Garonnais ne sont pas parvenus à s'offrir un précieux point de bonus offensif. Un bonus pourtant à leur portée, comme le démontrait l'ultime essai de Yannick Nyanga à trois minutes de la fin. Le troisième de la soirée. Il en manquait au compteur... Mais avec ce succès, les Toulousains reviennent à égalité avec les Harlequins en tête du groupe 6.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?