Poule 5 : Prime à la constance
Le Biarritz Olympique se trouve sûrement dans l'une des poules les plus homogènes de cette édition de H-Cup. Entre le club basque, les Gallois des Ospreys, les Anglais des Saracens, voir le Benetton de Trévise, difficile de donner un favori. Parole sera donc donnée à la constance.
Biarritz: La thérapie européenne
Après un début de saison chaotique où ils n'ont gagné qu'un petit match, les Biarrots entrevoient ces deux week-ends européens comme une pause salvatrice. Une coupure durant laquelle ils tenteront de remettre de l'ordre dans leur jeu et dans leur tête. Et pour ce, ils peuvent compter sur le retour des internationaux français (Barcella, Harinordoquy, Lakafia, Yachvili et Traille) dont les absences se sont fait terriblement sentir. Pour rappel, finaliste en 2010 face à Toulouse, les Biarrots n'avaient pas même fini dans les six premiers du Top 14. Comme quoi, la dynamique nationale n'est pas forcément celle continentale du côté basque. Ce que confirme le directeur sportif Patrice Lagisquet: "Souvent, la Coupe d'Europe nous a permis de redresser la situation et de retrouver des ambitions". A espérer que cette logique se vérifie dès cette première journée avec un déplacement périlleux à Swansea, dans l'antre des Ospreys.
Ospreys: La dynamique du Mondial
Plus grosse écurie du pays de Galles, les Ospreys veulent surfer sur la dynamique du Mondial. Après avoir bien digérés cette période – les Gallois sont premiers de la Ligue celte – ils retrouvent leurs huit mondialistes en pleine forme. Reste à savoir si le club va pouvoir enchaîner sur la H-Cup à l'intensité plus élevée. Surtout que lors de l'intersaison, les trois internationaux vedettes James Hook (Perpignan), Lee Byrne (Clermont) et Mike Phillips (Bayonne) ont franchi la Manche pour découvrir le Top 14. Et les Ospreys n'avaient pas même réussi à se qualifier en 2011 pour les quarts de finale, terminant troisième derrière le Munster et le RCT. Leur entrée dans la compétition est donc une grande inconnue pour le BOPB.
Saracens: Exister sur le plan européen
Champion d'Angleterre en titre, actuellement deuxième de la Premiership, le club des Saracens fait office d'épouvantail sur le plan national. Et pourtant, il peine à exister au niveau européen. Placés dans la poule du Leinster, de Clermont et du Racing-Métro, les Londoniens n'avaient enregistré qu'une seule victoire sur cette phase en terre francilienne. Avec le renfort du très expérimenté désormais ex-capitaine Springboks John Smit, ils espèrent donc franchir un palier cette saison. Avec un match d'ouverture face à Trévise, les cinq points de la victoire bonifiée sont donc requis pour prétendre à une place de quart de finaliste.
Trévise : Le Benetton veut grandir
Depuis que le Benetton est rentré dans la très fermée Ligue celte, il n'a cessé de progresser. Des progrès pas encore visibles sur le plan européen mais qui se vérifient au classement du club italien. A l'heure actuelle, sixième, ils affichent un bilan de quatre victoires pour autant de défaites. Reste à savoir s'ils pourront rééditer de telles performances en H-Cup. L'an dernier, placé dans le groupe de Perpignan, ils n'avaient engrangé qu'un seul malheureux point de bonus défensif. Un succès serait donc déjà un exploit.
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