Stade français : Pas de panique !

Par Rugbyrama
  • Pascal PAPE Stade français Top 14
    Pascal PAPE Stade français Top 14
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Les Parisiens se déplacent sur la pelouse de l'Ulster, samedi, avec la ferme intention d'empocher un troisième succès consécutif, synonyme d'autoroute vers les quarts de finale. Le deuxième ligne Pascal Papé et consorts respectent, mais ne craignent pas l'adversaire nord-irlandais et sa réputation.

Welcome to Ravenhill ! Le célébre antre de l'Ulster est précédé d'une terrible réputation : cimetière de visiteurs et théâtre de la terreur. Une légende ovale à filer des sueurs froides et nocturnes aux gamins des écoles de rugby. Alors, impressionné, Pascal Papé ? "Je n'y ai jamais joué mais je fais abstraction du contexte, réplique illico presto le deuxième ligne du Stade français. Je ne fais pas attention à toutes ces histoires, à ce côté folklore. J'ai joué à Dunedin avec l'équipe de France. Le stade est surnommé la maison de la douleur et ça ne m'a rien fait."

Jeremy Davidson et les Irlandais peuvent donc remiser au placard leurs masques d'horreur et leur stratégie d'intimidation. L'entraîneur assistant de l'Ulster avait pourtant annoncé, cette semaine, un comité d'accueil particulier pour semer le trouble chez les Parisiens : "Je pense que ce sera très important pour nous de réserver un accueil maison au Stade Français, histoire de donner le ton."

Outre l'effroi, les Irlandais se sont essayés à la flatterie, histoire de déplacer le nuage de pression au-dessus des têtes françaises : "Si le Stade français fait un bon match samedi, nous sommes mal, car ce n’est pas seulement l’une des meilleures équipes de France, c’est aussi une des meilleures équipes d’Europe avec d'excellentes individualités." Le pragmatique Pascal Papé ne semble pas charmé et aveuglé par tant de louanges. Pour le deuxième ligne international, les deux équipes présentent un potentiel de niveau équivalent : "Sommes-nous plus forts individuellement ? Peut-être, je ne sais pas. Mais il faut relativiser : en regardant les vidéos, nous avons vu que c'était une très bonne équipe, la meilleure de la poule probablement. Peu importe ce qu'ils disent, nous restons outsiders en Irlande."

"Nous en avons tellement ch..."

Alors, non, aucun discours, ni farces et attrapes de l'adversaire ne pourront détourner Pascal Papé et ses coéquipiers de leur objectif prioritaire. En Irlande du Nord, les Parisiens entendent bien copier-coller le scénario de leur maître victoire glanée la saison dernière sur cette même terre (26-10) : "Nous allons devoir mettre la main sur le ballon, prendre le score et calmer la fougue irlandaise lors des vingt premières minutes. Nous ne devrons pas être surpris. "

Clair, direct, le phrasé de Papé reflète l'état d'esprit de Parisiens à la recherche du temps perdu après deux campagnes européennes manquées : "Si nous gagnons samedi, nous serons en position idéale pour les quarts de finale, ce qui est un des grands objectifs du club cette année. Nous en avonstellementch... toute l'année dernière en championnat pour nous qualifier pour cette Coupe d'Europe, nous n'avons pas le droit de passer à côté." Durant la semaine, son coéquipier de pilier, Sylvain Marconnet, avait déjà clamé haut et fort les ambitions de sa bande sur la scène continentale : "Nous voulons être champions de France et champions d'Europe." Des propos audacieux mais tellement délicieux. Ravenhill, tu peux trembler !

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