Guilham : "Pourquoi pas à Bordeaux?"

Par Rugbyrama
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A l'issue du tirage au sort de la Coupe d'Europe, le directeur général du CAB Simon Guilham s'est déclaré honoré d'affronter le Leinster, champion d'Europe en titre. Pour l'occasion, les responsables brivistes envisagent de délocaliser la rencontre à Bordeaux. Tout devrait dépendre du calendrier.

Quel est votre sentiment sur le tirage au sort qui vous a placé dans la poule du champion en titre ?

Simon GUILHAM : C'est un grand honneur pour nous. C'est la cerise sur le gâteau. Nous allons également affronter les London Irish qui ont une très belle équipe et un public magnifique. Et puis, retrouver les Scarlets de Llanelli, ce sera un véritable plaisir pour Alex Popham, originaire de ce club. Nous avons d'ailleurs déjà programmé un match amical contre cette équipe avant le début du Top 14, ce qui ajoutera du piment à notre confrontation en H-Cup. Mais, très honnêtement, nous serons les petits Gaulois de la poule et nous ferons de notre mieux. Nous sommes déjà ravis d'être là.

De nombreux clubs cherchent à délocaliser dans de grands stades les grandes affiches européennes. Peut-on l'envisager pour le CAB ?

S.G. : C'est encore un peu tôt de l'affirmer aujourd'hui, mais effectivement, pourquoi ne pas imaginer une rencontre à Bordeaux qui se situe à seulement une heure et demi de de route. C'est quelque chose d'envisageable notamment pour la réception du Leinster qui est le champion d'Europe en titre. Ce serait important pour nos partenaires qui nous ont suivi dans les mauvais moments. Si nous pouvions leur offrir de grands événements, ce serait génial. Et même pour nos supporters. Surtout qu'il y a un véritable attachement entre les Briviste et la Coupe d'Europe. Aujourd'hui, il n'y a rien d'officiel, mais c'est une belle opportunité.

Quel sera votre objectif dans cette compétition ?

S.G. : (Il réfléchit) Avant tout, nous voulons être dignes de notre participation en H Cup. Nous ne voulons pas fixer d'objectif chiffré. Nous en parlerons d'abord avec les joueurs comme nous l'avons fait l'an passé lors de notre stage d'avant-saison. L'an passé, ce sont les joueurs qui ont fixés leur propre objectif.

Peut-on imaginer le CAB revenir sur le devant de la scène nationale et européenne dans les années à venir ?

S.G. : Nous l'espérons. Nous avons conserver l'ossature de l'équipe qui nous a permis de décrocher notre qualification et je crois que nous avons effectué un bon recrutement. Nous avons revu des images du passé (lors de la présentation du tirage au sort, NDLR) avec notamment un jeune Patrick Sébastien qui a, depuis, beaucoup maigri – je tiens d'ailleurs à le féliciter – ou encore François Duboisset, joueur à l'époque (Directeur Général délégué aujourd'hui,NDLR). Ce qui me fait plaisir, c'est de voir que les personnes qui ont participé à l'aventure européenne du club en 1997 sont aujourd'hui à la tête du club. Nous allons donc avancer tranquillement, mais tout se fera dans l'humilité et le travail.

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