Parra : "Ce serait un beau cadeau"

Par Rugbyrama
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Morgan Parra, qui prépare la finale du Challenge européen avec Bourgoin, était à Clermont ce mercredi pour signer son contrat de quatre ans avec l'ASMCA. Le demi de mêlée tricolore veut finir sur une bonne note avec le CSBJ avant de s’envoler pour l'hémisphère sud avec les Bleus.

Comment s'est passée cette prise de contacts avec votre nouveau club ?

Morgan PARRA: C'est la première fois que je venais visiter le stade bien que je me sois engagé en milieu de saison. J'ai pu découvrir les infrastructures, l'environnement et me rendre compte qu'il ne manque plus qu'un titre à l'ASMCA pour être un grand club.

C'est ce que vous recherchiez, un grand club ?

M.P. : Je voulais passer un cap par rapport à Bourgoin. J'ai besoin d'évoluer, de grandir, de connaître autre chose, un autre club, un autre environnement, d'autres structures. Je pense avoir fait le bon choix en venant à Clermont. Avec le XV de France, il était important pour moi de jouer au plus haut niveau.

N'est-il pas un peu particulier de venir signer pour Clermont alors que vous jouerez avec Bourgoin une finale de Challenge européen contre Northampton vendredi ?

M.P. : Cela peut paraître bizarre mais en fait, je ne pouvais absolument pas venir à un autre moment. Je pars en tournée avec l'équipe de France juste après la finale, alors seul ce créneau était disponible. Mais je suis un joueur professionnel et les joueurs professionnels savent faire la différence entre les "à côtés" et le sportif en lui-même. Dès demain (jeudi, ndlr) je me remettrai au travail avec le CSBJ pour remporter ce titre.

Cette finale représente-t-elle votre dernier challenge avec Bourgoin ?

M.P. : Notre premier challenge était de maintenir le club en Top 14, c'est fait. Alors le second, et le dernier pour moi, est cette finale de Challenge européen. Je veux partir avec le sentiment du devoir accompli.

Pour vous ou pour les supporters ?

M.P. : Pour nous, joueurs, d'abord. Disputer une finale est un moment à part dans une carrière. Nous sommes allés nous la chercher en quart de finale face aux London Irish alors que tout le monde nous voyait perdants. C'était un vrai exploit et nous n'avons plus le droit de laisser tomber maintenant. Alors, cette finale ce sera pour nous. Mais nous voulons aussi offrir un titre à nos supporters qui ont toujours été là malgré les moments difficiles que nous leur avons faits vivre cette saison.

Ce titre permettrait-il de sauver votre saison ?

M.P. : Elle ne sera pas sauvée, non, parce que notre objectif était de terminer dans les six premiers et que nous en sommes loin. Ce sera seulement un cadeau offert à tout le monde après cette saison compliquée.

Finir sur une bonne note avant votre départ pour Clermont est-il important pour vous ?

M.P. : Bien sûr. Nous en avons parlé avec Yann David ( qui part à Toulouse, ndlr). Nous parlons en fait de cette finale depuis notre qualification face aux London Irish. Nous aurions préféré remporter une demi-finale de championnat de France mais, même si c'est une "petite" finale, c'est déjà beaucoup et ce serait merveilleux de la remporter.

Vous allez vous envoler prochainement avec l'équipe de France. Comment abordez-vous cette tournée ?

M.P. : Cela va être un grand rendez-vous. Je suis très content de ma sélection, elle s'inscrit dans la continuité du Tournoi des 6 Nations et je n'avais jusqu'alors jamais eu l'occasion de partir dans l'hémisphère sud. Ce sera à moi de montrer que je mérite d'être en équipe de France et surtout d'y rester. Je veux maintenant m'y faire une place.

Un mot sur Julien Dupuy, l'autre demi de mêlée sélectionné par Marc Lièvremont, qui effectue une très bonne saison ?

M.P. : C'est un très bon joueur et aussi un concurrent. Mais la concurrence est saine, elle doit me permettre d'avancer. A moi de faire ce qu'il faut pour m'imposer.

Quel sera l'objectif des Bleus contre la Nouvelle-Zélande puis l'Australie ?

M.P. : Après un Tournoi des 6 Nations mitigé, nous voulons acquérir des certitudes. Au niveau de l'équipe, mais aussi au niveau du jeu. Et pour acquérir ces certitudes, il faut gagner contre les All Blacks ou contre l'Australie. Nous en sommes capables. Tout est possible en rugby.

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