Llanelli sur son nuage

Par Rugbyrama
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Avec trois victoires en trois matches, Llanelli a réussi un parcours parfait pour le moment en H Cup. Les Scarlets, tombeurs de Toulouse le week-end dernier, peuvent légitimement envisager une qualification pour les quarts de finale. Trois ans après. Mais

Llanelli n'en revient pas. Les Scarlets doivent presque se frotter les yeux à la lecture du classement de la poule 5. Histoire d'être sûrs qu'ils ne rêvent pas. Seuls en tête avec 13 points, ils comptent sept longueurs d'avance sur Toulouse et les London Irish, et huit sur l'Ulster. Conséquence d'une phase aller en tous points parfaite, avec trois victoires en autant de matches. " Evidemment, nous sommes ravis, avoue l'entraineur Phil Davies, je ne vais pas dire le contraire. Si vous m'aviez dit ça au début du mois d'octobre, avant le début de la compétition, j'aurais dit 'merci beaucoup'".

Fidèle parmi les fidèles de la Coupe d'Europe, Llanelli n'a raté qu'une édition, la toute première, en 1996. Depuis, les Gallois ont toujours été présents, mais sans jamais laisser une empreinte indélébile. A l'exception d'une demi-finale en 2000, perdue sur le fil face à Northampton, ils ont rarement joué un rôle majeur, restant même à quai dès le premier tour ces deux dernières années. Mais l'édition 2007 pourrait marquer un tournant pour les Scarlets, qui viennent de remporter leurs trois premiers matches pour la première fois de leur histoire européenne.

"Toulouse reste une formidable équipe"

Le succès obtenu en Angleterre face aux London Irish avait éveillé les soupçons, mais c'est surtout celui acquis samedi dernier face à Toulouse qui a ouvert de nouvelles perspectives aux coéquipiers de Simon Easterby. Solides dans toutes les lignes, ave cune charnière de très haut niveau, celle du pays de Galles (Dwayne Peel-Stephen Jones), ils ont réussi à venir à bout de leur bête noire stadiste, face à qui ils restaient sur quatre défaites de rang. "C'est peut-être notre victoire la plus importante depuis deux ou trois ans ", avoue Easterby, conscient qu'une chance unique est en train de s'offrir à son équipe.

Reste maintenant à ne pas dilapider ce joli capital. Or le plus est incontestablement à venir pour les Scarlets, qui doivent se déplacer à Toulouse puis en Ulster lors des deux prochaines journées. D'où une certaine prudence. "Nous n'avons fait que la moitié du travail et je ne crois pas que ce groupe connaitra son issue avant la toute dernière journée, juge Phil Davies. Nous avons deux matches très difficiles à l'extérieur, alors que Toulouse et l'Ulster vont jouer deux fois à domicile."

Dès ce week-end, Llanelli joue une partie de son avenir à Toulouse, face à un Stade forcément revanchard, et qui plus est au pied du mur. "Je sais que Toulouse n'est pas eu mieux, mais ça reste une formidable équipe. Leur effectif et leur palmarès parle pour eux. Mais c'est un challenge vraiment excitant, d'autant que nous n'aurons rien à perdre là-bas", poursuit Davies. Son homologue, Guy Novès, sait à quoi s'attendre: " Llanelli joue un très bon rugby. C'est une équipe toujours à 100%. Vous pouvez être certains que nous aurons le plus grand respect pour eux." Ce respect, cette crainte inspirée, voilà peut-être la plus belle victoire des Scarlets dans cette campagne européenne...

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