Le plan B de la Nouvelle-Zélande pour reprendre la saison

  • Super Rugby - Ardie Savea (Hurricanes)
    Super Rugby - Ardie Savea (Hurricanes)
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CORONAVIRUS - Le Super Rugby est suspendu et la tournée d'été va sans nul doute être annulée. Mais les dirigeants néo-zélandais ont une idée pour reprendre le rugby à haut niveau : une compétition nationale mettant aux prises les cinq franchises de Super Rugby. Le boss des Crusaders Scott Roberson l'appelle de ses voeux.

Ce lundi, la Nouvelle-Zélande va commencer par entrevoir le bout du tunnel : le pays au long nuage blanc va passer du quatrième au troisième stade du confinement. En attendant, les dirigeants néo-zélandais planchent sur la reprise du rugby dans l'île. Scott Robertson vient de lever le voile sur le nouveau championnat imaginé dans les bureaux de la NZRU : une compétition nationale regroupant les cinq franchises locales, les Crusaders, les Chiefs, les Highlanders, les Hurricanes et les Blues. "Il n'y aurait que des matchs au niveau national, des derbys comme on les appelle : ce qui ferait donc une dizaine de semaines de championnat avec des confrontations aller-retour, a décrit le manager de la formation basée à Canterbury, sur Sky Sports.

Et le premier du classement l'emporterait à la fin. Ca promettrait d'être acharné." Le calendrier reste encore à peaufiner, selon l'évolution de la pandémie, avant tout : "Si l'on commence en juin, ça nous emmènerait jusqu'en août, avant de basculer sur le NPC. Ce sont les dernières informations du moment mais tout dépend de ce que le gouvernement va dire", a précisé l'ancien troisième ligne. Cette programmation est en tout cas rendue possible par la très probable - mais pas encore officielle - annulation des tests-matchs de l'été qui devait voir les Blacks défier le pays de Galles et l'Ecosse. Quant au Rugby Championship, il est compromis.

Des salaires gelés à 50 %

Pour Scott Robertson, l'essentiel est de remettre le ballon au coeur de l'action, le plus vite possible : "Nous avons juste besoin d'un peu de jeu. Tout le monde le veut. Il nous faut un peu de sport pour relancer notre business." La santé économique du rugby néo-zélandais en dépend.

La semaine dernière, les instances dirigeantes avaient décidé de geler 50 % du salaire des joueurs de Super Rugby. Si la compétition ne reprenait pas avant la fin de l'année, la somme en question ne serait pas versée aux salariés. D'où l'intérêt pour les acteurs de retourner rapidement sur le terrain. A première vue, un championnat 100 % national avec la crème des joueurs néo-zélandais semblerait être un bon moyen de ramener les spectateurs dans les stades et les téléspectateurs devant leur télé...

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