Lorenzetti : "Avant, je regardais le Covid de loin, de haut même"

Par Rugbyrama
  • Jacky Lorenzetti, le président du Racing 92
    Jacky Lorenzetti, le président du Racing 92
Publié le Mis à jour
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CORONAVIRUS - À 72 ans, le président du Racing 92 a été fortement touché par la Covid-19. Jacky Lorenzetti, qui était contre le port du masque, a changé d'avis sur le sujet. Il se confie dans les colonnes de L'Equipe.

Dans les colonnes de l'Équipe, Jacky Lorenzetti s'est confié sur l'épreuve qu'il a vécu. Hospitalisé en soins intensifs après avoir été touché par la Covid-19, le président du Racing 92 était pourtant contre les mesures prises et négligeait les gestes barrières : "Comme beaucoup, avant, je regardais le Covid de loin, de haut même. Je n'irai pas jusqu'à dire que je le méprisais mais j'étais incrédule". À 72 ans, il a changé d'avis sur les mesures à prendre pour éviter d'être contaminé, notamment sur le port du masque : "Je trouvais les mesures disproportionnées, j'étais même en colère. C'était avant. Avant que je sois touché."

"J'ai passé douze jours en soins intensifs"

Le Coronavirus, le président du Racing l'a attrapé à la suite de la défaite contre Exeter en finale de la Champions Cup. Il raconte l'enfer vécu : "J'ai passé douze jours en soins intensifs, en deux périodes parce que j'étais sorti trop tôt la première fois. J'avais des fils partout, des rondelles sur le ventre, je ne pouvais plus respirer sans apport d'oxygène. Pendant deux ou trois jours j'ai eu peur".

Lorsqu'il est rentré chez lui, Jacky Lorenzetti avait encore beaucoup de difficulté. Le président du Racing 92 était épuisé après le moindre effort effectué mais son état de santé s'améliore de jour en jour. Désormais, cette maladie l'a fait évolué sur sa vision de l'économie : "J'aimerais que cette épidémie nous rende meilleurs, qu'on re-bascule vers une économie moins sauvage". Pour autant la question d'arrêter la présidence du club francilien ne se pose pas même s'il a envie de prendre plus de temps pour lui : "D'un côté, l'envie de me réserver plus de plages de repos, de me freiner, et de l'autre, l'envie de bouffer encore plus la vie parce que j'ai entr'aperçu la fin".

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