Fonds d'aide aux clubs professionnels : où en sommes-nous ?

  • La ministre des Sports Roxana Maracineanu, qui a balayé l'idée d'un retour du public pour France-Ukraine.
    La ministre des Sports Roxana Maracineanu, qui a balayé l'idée d'un retour du public pour France-Ukraine.
Publié le Mis à jour
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CORONAVIRUS - L’État devrait bientôt dévoiler un fonds de soutien d’au moins 83 millions d’euros au soutien du sport professionnel. État des lieux d’une négociation délicate avec en filigrane l’opposition toujours possible de Bruxelles...

Quelle est la prochaine échéance ?

Mardi une première visioconférence au plus haut niveau aura lieu. La semaine suivante, se décidera le plan du mécanisme de soutien de l’état au sport professionnel, et notamment au rugby. Les décisions émaneront a minima du ministère des Sports, mais elles viendront peut-être de plus haut.Le président de la République sera présent à la fameuse visio. Les représentants du monde sportif ne sont que consultés, ils ne sont pas signataires, comme dans un accord entre partenaires sociaux. Les décisions finales passeront par un décret. Le monde sportif sera représenté par Cosmos, le CNOSF avec Denis Masseglia (le Medef du sport) et l’Association Nationale des Ligues de sports pros avec Patrick Wolff.

Que penser de la somme globale de 83 millions d’euros pour le sport professionnel ? Et des 40 millions d’euros réservés pour le rugby ?

A priori, les 40 millions d’euros relèveraient d’un effet d’annonce mais nous ne devrions pas en être très éloigné... En réalité, personne ne peut en être sûr avant la réunion finale. En revanche, les acteurs du dossier ont de bonnes raisons de penser que l’enveloppe de 83 millions sera respectée. Qu’elle ne sera pas plus mince en tout cas.

Ou en est-on de l’exonération de charges sociales des clubs pros ?

Le sénat a voté un amendement en ce sens. Évidemment, le dernier mot reviendra à l’Assemblée Nationale qui doit se prononcer très rapidement. Il n’y a pas eu d’opposition du gouvernement après le vote du sénat, c’est très important. Le gouvernement n’a pas constitutionnellement de droit de veto, mais il peut faire part de son mécontentement, ce qu’il n’a pas fait. C’est un vrai signe. Les charges sociales ne seront pas supprimées, mais payées par l’état.

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