Toulouse décroche son cinquième titre européen

  • Champions Cup - Le Stade Toulousain champion d'Europe.
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CHAMPIONS CUP - Au terme d'une finale très solide et marquée par plusieurs blessures, le Stade Toulousain est allé arracher la victoire au Stade Rochelais (17-22) grâce notamment à un essai décisif de Mallia à l'heure de jeu. Portés par un Romain Ntamack impeccable au pied, les joueurs d'Ugo Mola ont signé le cinquième titre européen de l'histoire du club haut-garonnais.

Finale très intense à Twickenham entre les deux clubs français qui rayonnent cette saison. Avec des confrontations solides à tous les postes, cette finale a surtout été un énorme combat de tous les instants. Il n'y a d'ailleurs pas eu d'essai en première période car les défenses prenaient le pas et cela tapait très très fort. Etouffés par l'occupation et la puissance rochelaise à l'image des frappes à répétition de Skelton, Alldritt ou encore Atonio, les Toulousains s'en remettaient au pied impeccable de Ntamack (3/3) mais n'arrivaient pas à tenir le ballon.

Ce premier acte était d'ailleurs un duel de buteur qui tournait à l'avantage d'Ihaia West (4/5) malgré l'expulsion de Levani Botia (28e) après un plaquage à l'épaule et au visage de Maxime Médard. Une infériorité numérique qui ne profitait pas aux joueurs Haut-Garonnnais car Elstadt écopait d'un carton jaune (31e) après avoir annihilé une action de marque rochelaise en talonnant le ballon au sol. Alors que Cyril Baille se satisfaisait au micro de Cécile Grès de "ne pas avoir encaissé d'essai", Grégory Alldritt espérait "un supplément d'âme" en deuxième période pour gommer le carton rouge.

Les Toulousains en contrôle

A l'image de son parcours dans cette phase finale européenne, Toulouse a maîtrisé le tempo d'une deuxième période plus libérée mais toujours aussi solide dans les collisions. Alors que Kolbe s'était fait reprendre in extremis par Doumayrou sur l'un de ses premiers ballons (44e) et que Bourgarit échappait la balle sur la ligne d'en-but toulousaine (48e), Ntamack égalisait sans trembler (12-12). La lumière est apparue à l'heure de jeu dans cette finale. Remplaçant de Zack Holmes blessé, c'est le centre argentin Juan Cruz Mallia qui marquait le premier essai après une superbe double sautée de Ntamack et le bon travail de Tolofua dans le désordre (12-19). L'ouvreur international concluait son 100% au pied (6/6, 17 points) juste avant le money time et faisait le break (12-22, 69e).

Ultra-courageux jusqu'au bout malgré l'infériorité numérique et la blessure de Boudehent, les Rochelais ont combattu jusqu'à la fin avec notamment un essai de Kerr-Barlow (73e) qui relançait le match, en vain. Dans le sillage d'une défense impériale et d'une charnière parfaite dans la gestion, Toulouse remporte cette finale (17-22) et signe le cinquième titre européen de son histoire. Une juste récompense et une confirmation pour cette jeune génération dorée qui marque un peu plus l'histoire du club, 25 ans après le premier titre haut-garonnais. Comme un symbole, Emile Ntamack était capitaine lors de cette finale en 1996. Seul point noir pour Ugo Mola et son staff, les blessures de Richie Arnold et Clément Castets qui vont remplir un peu plus l'infirmerie toulousaine. Certainement pas de quoi empêcher une belle troisième mi-temps en terre anglo-saxonne.

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