Coupes d'Europe : feu rouge du gouvernement français jusque début février

Par Rugbyrama
  • Champions Cup, illustration.
    Champions Cup, illustration.
Publié le Mis à jour
Partager :

COUPES D'EUROPE - Le gouvernement français a demandé lundi aux clubs de Top 14 "de reporter leur participation aux rencontres de Coupes d'Europe, au moins jusqu'à début février", selon un courrier adressé à la Ligue (LNR) que l'AFP a consulté.

Une réunion concernant le Tournoi des six nations 2021, censé débuter le 6 février, aura lieu mardi matin au ministère des Sports, sur les conséquences de la pandémie de Covid-19.

"Le gouvernement souhaite en effet prioritairement lutter contre tous les risques d'introduction" de variants plus contagieux du virus et leur "circulation sur le territoire", précise ce courrier.

Les 3e et 4e journées des deux compétitions continentales, la Coupe d'Europe et le Challenge européen, sont donc effectivement reportées "à la fois pour les matches organisés en France et ceux se tenant sur les sols britanniques et irlandais". Lyon devait notamment recevoir les Écossais de Glasgow tandis que Toulouse devait se rendre en Angleterre, pour affronter Exeter, les tenants du titre. Clermont devait affronter les Irlandais du Munster, le Racing 92 les Harlequins.

La Ligue, qui a reçu ce courrier dans l'après-midi de lundi, a transmis sa réponse aux organisateurs des coupes d'Europe. Selon une source institutionnelle à l'AFP, la LNR serait d'ailleurs déjà en train de plancher sur un scénario alternatif pour le week-end à venir, avec la reprogrammation de quatre matches en retard, dont les rencontres entre le Racing 92 et Toulon ou le déplacement de Clermont à Bordeaux-Bègles.

Ces suspensions des compétitions européennes désormais officiellement réclamées par le gouvernement français, quelles suites pour la Champions Cup et sa petite soeur, la Challenge Cup ? Pour l’heure, les possibilités de repli sont uniquement évoquées à l’oral, dans les couloirs suisses de l’organisateur des Coupe d’Europe. À ce sujet, l’EPCR ne souhaite pas se presser. Le temps joue désormais pour elle. Avec quatre week-ends d’ores et déjà réservés au printemps, la Coupe d’Europe garde de quoi finir sa compétition, quitte à la modifier. Surtout, elle peut se donner jusqu’à mi-mars pour trancher son nouveau format. Un temps précieux, qui lui permettra d’en savoir plus sur l’évolution sanitaire mais aussi le destin des compétitions internationales. Le Tournoi se jouera-t-il aux dates toujours envisagées ou impactera-t-il, à son tour, le calendrier ? Les tournées d’été (en Australie pour le XV de France) seront-elles maintenues ? Si la réponse à cette deuxième question s’avérait négative, l’EPCR pourrait récupérer quelques dates à l’été, pour maintenir la compétition dans son format actuel. Il est donc urgent d’attendre pour acter une décision officielle.

En attendant, donc, les dirigeants de l’instance européenne réfléchissent toutefois à un premier scénario : utiliser les quatre week-ends du printemps pour disputer immédiatement des phases finales, qui débuteraient alors au stade des huitièmes de finale (et pas de match aller-retour). Seize clubs qualifiés donc (les huit premiers à date de chaque poule) et des huitièmes de finale qui découlent au sein de chaque poule : l’actuel 1er de la poule A contre le 8e de la poule A ; le 2e contre le 7e, etc. Et ainsi de suite, avec un schéma identique dans la poule B.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?