Sale jure être l'équipe "la plus apte à rivaliser physiquement" avec le Stade rochelais

Par Rugbyrama
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Publié le Mis à jour
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CHAMPIONS CUP - Invité surprise des quarts de finale de Champions Cup, après sa large victoire sur la pelouse des Scarlets (57-14), les Sharks de Sale affutent leurs armes en prévision de la rencontre face au Stade rochelais. Outsiders ? Peut-être, mais pas moins ambitieux pour autant.

Ce mercredi en conférence de presse, Alex Sanderson, le directeur du rugby des Sharks de Sale, a posé le décor de la rencontre qui opposera son équipe au Stade rochelais, samedi en quart de finale de la Champions Cup (16h à Marcel-Deflandre). Pour lui, la thématique du match ne fait aucun doute : le combat et la densité physique. "Les atouts du Stade rochelais sont évidents, et c'est un défi très différent de ce que a quoi nous sommes confrontés habituellement en Premiership : répondre à leur densité physique."

De quoi l'impressionner ? Pas vraiment. Construit autour d'une colonie de joueurs sud-africains, le club de Manchester a justement fait du défi physique son fond de commerce. Pour Sanderson, Sale est certainement l'équipe "la plus apte à rivaliser physiquement parmi tous les clubs de Permiership. Mais il vous faut répondre collectivement à ce défi physique, bien plus qu'individuellement."

Sanderson explicite un peu plus loin son propos, filant la métaphore pugilistique. "Quand deux poids lourds s'affrontent, il ne sert à rien de les jeter l'un contre l'autre. Ce n'est pas comme ça que vous pouvez battre votre adversaire, je n'y crois pas. Il faut être plus malin, plus tactique, pratiquer une boxe intelligente. Vous devez comprendre les points forts de votre adversaire, les annihiler avant d'imposer les vôtres."

"À Sale, nous avons ce truc de la pêche au requin"

Fermée la parenthèse de la boxe anglaise, Sanderson change de métaphore pour mieux illustrer le profil très dense de l'équipe rochelaise. "À Sale, nous avons ce truc de la pêche au requin. Nous ciblons quelques joueurs chez nos adversaires, qui sont les appâts vers lesquels nos requins doivent se concentrer. Ces appâts, ce sont ceux qui donnent tout l'élan au jeu de l'équipe adverse. Et nous essayons de les contrer directement. Le problème, pour ce week-end, c'est qu'au moins la moitié de l'équipe rochelaise pourrait avoir ce statut d'appât. Vous ne pouvez pas cibler une demi-équipe, c'est impossible. Voilà pourquoi je vous disais qu'il nous faudra trouver d'autres armes, et répondre collectivement."

Petit poucet de ces quarts de finale, contraint de jouer son match à l'extérieur, Sale croit pourtant crânement en sa chance. "Nous écrivons notre histoire mais jusqu'ici, personne ne s'en souciait vraiment. Notre équipe ne retenait pas beaucoup l'attention. Pour être honnête, c'est génial d'évoluer sous les radars. Mais nous sommes en quart de finale, nous méritons notre place et il est désormais temps pour nous de prendre un peu de lumière. Il est important que tous mes gars soient désormais reconnus pour leurs efforts et le travail qu'ils fournissent, au quotidien." Une qualification pour les demi-finales, la première de l'histoire du club, les mettrait même en pleine lumière.

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