Longtemps malmené, le Racing 92 s'en sort face aux Ospreys

  • Kurtley Beale - Racing 92
    Kurtley Beale - Racing 92
Publié le Mis à jour
Partager :

CHAMPIONS CUP - Les Franciliens se sont imposés sur la pelouse des Ospreys (10-25). Si les joueurs de Laurent Travers ont multiplié les mauvais choix en première période et se sont retrouvés menés au score à la pause, ils ont su redresser la barre en deuxième mi-temps pour aller chercher un troisième succès dans cette phase de poule. Le Racing 92 est donc qualifié pour les huitièmes de finale.

L’aventure se poursuit logiquement pour le Racing 92 qui a signé un troisième succès dans cette Champions Cup au Swansea Stadium, le match aller face aux Gallois des Ospreys ayant été annulé et pas reporté pour cause de Covid-19. Le capitaine Gaël Fickou ne s’était pas caché cette semaine pour afficher haut et fort les ambitions franciliennes : remporter cette Champions Cup. Attendus au tournant au Pays de Galles, les Racingmen ne sont pas tombés dans le panneau, dans un stade à huis-clos.

Le Racing 92 entre le mieux dans cette première période. La défense galloise n’est pas en place et manque trop de plaquages. Sur un dégagement d’Anscombe, Juan Imhoff amorce la relance depuis la ligne médiane. L’Argentin trouve Gaël Fickou au soutien qui sert Chouzenoux en bout de ligne mais aussi en bout de course. Le troisième ligne est un peu juste et commet un en-avant sur les 22m gallois. Première grosse alerte du match pour les Ospreys. Le Racing 92 est en confiance et écarte tous les ballons. Dépassée par la vitesse francilienne, la défense des Ospreys se montre trop indisciplinée. Cuthbert voit jaune pour un plaquage haut sur une percée de Baubigny. Machenaud permet aux Racingmen d’ouvrir le score sur cette pénalité (0-3, 7e). Mais le Racing ne profite pas de sa supériorité numérique. Finn Russell décide par deux fois de jouer un surnombre sur les extérieurs avec des diagonales hasardeuses. Les Franciliens ne scorent pas. Les Gallois se reprennent en défense et remettent la main sur le ballon. A nouveau à quinze contre quinze, les Ospreys se montrent particulièrement efficaces pour un de leurs premiers ballons dans les 22m adverses avec un essai signé Keiran Williams (7-3, 23e).

Les Racingmen, malgré leur domination, décident de ne pas tenter les pénalités dans cette première période. Les Gallois jouent tous les contre à fond mais se montrent bien trop maladroits. Après une pénalité d’Anscombe (10-3, 32e), le Racing trouve une première fois la solution sur un exploit personnel de Teddy Thomas. Un petit coup de pied par-dessus et deux dribbling pour envoyer Juan Imhoff inscrire son 32e essai européen (10-8, 34e). Maxime Machenaud manque la transformation en coin. Ce sont les Gallois qui font la course en tête à la pause, eux qui n’ont jamais remporté la moindre confrontation face aux Racingmen.

Le banc du Racing 92 fait la différence

Au retour des vestiaires, les "Ciel et Blanc" se heurtent à une défense des Ospreys bien en place. Peu à peu, le Racing laisse la possession à l’adversaire. Fébriles dans les zones de marque, les partenaires de Gaël Fickou vont profiter de l'indiscipline galloise pour porter l’estocade en supériorité numérique suite à l’exclusion temporaire du troisième ligne Griffiths. Les Ospreys ne prennent quasiment plus aucun ballon en touche, offrant de bons ballons de récupération aux Franciliens. Sur un énième lancer perdu par les Gallois, Fickou feinte la passe et prend le trou avant de croiser après contact avec Vakatawa pour le deuxième essai français (10-15, 59e). Avec les entrées en jeu d’Antoine Gibert ou de Camille Chat, le jeu du Racing prend de la vitesse et de la densité physique. Chat se voit refuser un essai pour ne pas avoir réussi à aplatir après avoir emporté tout le monde dans l’en-but (62e). Peu inspiré dans le jeu courant, Finn Russell met les siens à l’abri sur une pénalité de 50 mètres (10-18, 68e). Puis Teddy Thomas, à l’origine du premier essai francilien, se retrouve à son tour à la conclusion après que Gomez Sa a cassé la ligne et réalisé un superbe crochet dans les 22m adverses (10-25, 73e). Le Racing aurait même pu aller chercher un bonus offensif en faisant preuve d’un peu plus de justesse dans le dernier geste.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?