L'antisèche : Il ne pouvait rien arriver à ces Racingmen-là

Par Rugbyrama
  • Champions Cup - Kurtley Beale (Racing 92)
    Champions Cup - Kurtley Beale (Racing 92)
Publié le Mis à jour
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CHAMPIONS CUP - Le Racing 92 a donné une véritable leçon aux Harlequins en s'imposant largement 49-7. Outre-manche, les Franciliens ont régalé par leurs offensives et par leur efficacité dans la discipline. En face, les Anglais ont été inexistants, ne trouvant jamais la faille et commettant de nombreuses fautes. Une victoire du Racing 92 de bien meilleure facture que celle face au Connacht.

Le résumé du match : les Franciliens ont humilié les Quins

Le Racing 92 a déroulé sur la pelouse du Stoop de Twickenham. Les Ciel et Blanc sont rapidement mis sur orbite par Teddy Thomas après un peu plus de trois minutes. Kévin Le Guen, en puissance va ensuite inscrire le deuxième essai peu après le quart d'heure de jeu. La suite de la première période sera hachée avec des Anglais qui vont essayer d'envoyer du jeu mais qui ne vont pas trouver la faille car bien trop imprécis et très indisciplinés. À la pause, le score est sans appel : 20-0.

La deuxième période démarre comme la première, par un essai précoce du Racing grâce à Simon Zebo. Le puissant Georges-Henri Colombe va inscrire l'essai du bonus pour le Racing (51e) avant d'être imité par le jeune Donovan Taofifenua, encore très intéressant ce dimanche. Au terme d'un beau mouvement, Steele sauvait l'honneur pour les Harlequins. On pouvait alors penser à un relâchement des Racingmen mais il n'en fut rien. Teddy Baubigny et l'expérimenté François Trinh-Duc vont parachever le large succès du Racing 49-7. Marquer 50 points en Angleterre, ce n'est jamais anodin.

Le fait du match : le Racing très discipliné, les Quins mauvais élèves

C'est le fait marquant de cette rencontre et cela a largement aidé le Racing 92 à l'emporter. La discipline a été la clé du succès et les Français l'avaient bien compris. Les hommes de Laurent Travers n'ont concédé que quatre pénalités sur l'intégralité de la rencontre, difficile d'envisager autre chose que la victoire dans ces cas-là. En face, les Harlequins n'ont fait que subir et ont été rattrapé par l'une des bases du rugby : plus on subit, plus on fait de fautes. Ce dimanche, sur leur pelouse, les Quins ont été pénalisés à 18 reprises. L'un d'entre elles leur a d'ailleurs valu un carton jaune brandi contre le demi de mêlée remplaçant Scott Steele. Constamment gênés surtout dans le jeu au sol et faisant parfois preuve d'engagement excessif, les Anglais n'ont finalement pas existé.

La semaine dernière déjà, chez le Munster, les Anglais avaient été pénalisés à 15 reprises, en concédant trois cartons jaunes. Un mal récurrent qu'il faudra gommer au plus vite. Le Racing 92 avait aussi été dans le dur sur ce secteur de jeu en concédant 13 pénalités. Force est de constater que le tir a été corrigé, au meilleur des moments, pour un déplacement pas si évident en terre anglaise.

Le joueur : Kurtley Beale, comme un poisson dans l'eau

La ligne de trois-quarts du Racing 92 a encore une fois brillé. Sans Virimi Vakatawa, principal absent, le club de la banlieue parisienne a encore fait le spectacle, en témoigne les essais de Teddy Thomas, Simon Zebo ou encore Donovan Taofifenua. Mais c'est un autre joueur qui s'est illustré : Kurtley Beale. L'ancien Wallabies, sans être totalement virevoltant, a constamment mis le doute dans la défense des Harlequins. Précieux par sa vision du jeu, l'ancien des Waratahs est le joueur qui a plus franchit côté français avec trois franchissements.

Ses courses sans ballons ont aussi été importantes pour mettre ses partenaires sur orbite. Arrivé en début de saison, Beale a l'air de s'être très bien acclimaté au jeu proposé par les coéquipiers du capitaine Henry Chavancy. Et on peut même apporté plus de crédit à sa performance quand l'on voit son positionnement au centre, lui l'habituel arrière. Une bonne pioche donc pour le Racing 92.

La question : déçu par les Anglais ou surpris par le Racing ?

Au fur et à mesure la rencontre, il était somme toute normale de s'attendre à une réaction d'orgueil de la part des Anglais. Sauf que celle-ci n'est jamais venue. Sans cesse dominés, reculant sur tous les impacts, les Harlequins se sont laissé marcher dessus par le Racing. Certes, les visiteurs se sont rendus la tâche facile en inscrivant très rapidement au début des deux périodes, mais les Anglais ont été apathiques, à l'image de leur manager Paul Gustard, qui arborait un visage on ne peut plus fermé. Contrairement au Connacht la semaine dernière, le Racing 92 n'a pas trouvé de répondant en face et a fait payer cela cash

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