Cazeaux : "Envie d'aller le plus loin possible"

  • Top 14 - Cyril Cazeaux (UBB)
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CHAMPIONS CUP - Après sa blessure contractée lors du rassemblement avec l'équipe de France, Cyril Cazeaux postule pour le huitième de finale de Champions Cup contre Bristol. Le jeune 2e ligne de l'UBB voit dans ce match, l'opportunité pour effacer la défaite de Top 14 contre La Rochelle.

Cyril, vous êtes heureux de revenir sur les terrains après votre blessure ?

(tout sourire) Forcément, je suis très heureux de retrouver le club, de retrouver tout le monde ici. En plus, j'ai eu la chance de jouer à Paris avec l'équipe de France. Du coup, je suis content de mon séjour là-bas et aussi très heureux de revenir avec les copains.

Avez-vous mesuré les progrès que vous devez faire pour vous imposer au niveau international ?

Moi, je suis à droite avec Paul Willemse et Romain Taofifénua. Je vois le style de gars que les sélectionneurs aiment. Je sais ce que je dois faire pour y arriver. Je sais que, comme tout le monde, j'ai des marges de progression et c'est à moi maintenant de travailler là-dessus pour aller titiller les meilleurs, si je puis dire.

Cette période avec l'équipe de France vous apporte un gros regain d'énergie pour votre retour en club, je suppose ?

C'est clair. En plus, je suis sorti du groupe à cause d'une petite blessure. Je ne suis revenu que depuis cette semaine. Et j'ai vraiment envie de prouver, de montrer avec le club que je suis au niveau.

La séance d'entraînement du mardi à l'UBB est souvent rude. Cette dernière a semblé l'être encore plus. Est-ce une conséquence de votre défaite à domicile contre La Rochelle ?

Exactement. On est passé à côté contre La Rochelle. Du coup, il faut bien qu'on se remette au boulot sérieusement. Là, il y a un très très gros match qui nous attend, dimanche, en Champions Cup contre Bristol. On est obligé d'en passer par là pour retrouver la confiance. Et pour bien travailler la qualité, il faut mettre de d'intensité à l'entraînement.

C'est cette intensité qui vous a manqué contre La Rochelle ?

Clairement oui. On n'a pas mis assez d'intensité. On a été trop gentil. On les a laissé tout faire. Ce n'est pas notre jeu. On n'avait jamais fait des matchs comme ça. Et là, c'est vrai qu'on les a un peu regardés.

Un 1/8 de finale de Champion's Cup contre Bristol, c'est le match idéal pour reprendre confiance ?

Il n'y a rien de mieux ! Bristol, c'est une grosse équipe. C'est un match à élimination directe. Du coup, on n'a pas le choix. C'est un one shot. Il va falloir qu'on change et qu'on ne fasse pas le même match que contre La Rochelle, pour espérer gagner. C'est vraiment cela : un match à élimination directe. Et on a envie d'aller le plus loin possible. C'est la première fois que le club atteint ce niveau. On ne se rend pas compte, mais c'est vraiment une chance incroyable que l'on a de pouvoir jouer des matchs comme cela. Déjà, il faut que nous, on se fasse plaisir sur le terrain, qu'on retrouve notre rugby. On est tous frustré du match de la Rochelle. On veut être heureux après le match, qu'on ait la victoire ou la défaite. Il faut que l'on soit fier de nous, ressentir que l'on a tout donné et ainsi repartir sur une bonne base pour la fin de saison.

On dit que je suis jeune pour un 2e ligne. Mais 26 ans, c'est l'âge où tu arrives un peu à maturité à ce poste-là

La Champions Cup, c'est une expérience avec un parfum particulier pour vous ?

J'ai eu de la chance. Quand je suis arrivé à l'UBB, j'ai fait les deux premières saisons en Champions Cup (NDLR : en 2015-2016 à l'âge de 20 ans et 2016-2017). Mais c'est vrai que je n'ai pas beaucoup de matchs au final, en Champion's Cup. Ce sont des matchs particuliers, avec un niveau d'intensité supérieur. Cela va plus vite. Ce sont des matchs hyper intéressants à jouer.

Et question intensité, voire agressivité, c'est votre domaine privilégiée...

Il n'y a pas que moi. Mais je sais que c'est mon rôle. J'aime bien. Cela ne me dérange pas. Mais je ne peux pas le faire seul. C'est un collectif qui le fait. Tout le monde doit être au même niveau dans l'engagement et l'agressivité pour rivaliser sur ce match.

Bristol, vous connaissez déjà pour les avoir affronter en demi-finale de Challenge Cup, l'an dernier ?

Oui. C'était un match incroyable que l'on perd. Cela s'est joué en prolongation sur la fatigue, je pense. Car sur l'engagement, l'équipe avait été irréprochable. On avait fait vraiment un très gros match.

Personnellement, vous percevez une progression dans votre jeu cette année ?

Oui, je suis assez satisfait. Parce que déjà, je suis revenu cet été de ma blessure de février 2020 (rupture de ligament au tibia péroné). J'ai pu reprendre la saison avec le groupe. J'ai eu peut-être un peu de mal au début à me remettre dans le bain et après, c'est revenu petit à petit. Alors, oui, je me sens bien. J'ai fait, je pense deux bons mois en janvier-février. Je me sentais vraiment bien avant de partir avec l'équipe de France. C'est peut-être l'âge aussi. On dit que je suis jeune pour un 2e ligne. Mais 26 ans, c'est l'âge où tu arrives un peu à maturité à ce poste-là.

L'arrivée de Thomas Jolmes, c'est une motivation supplémentaire pour toi ?

Thomas, je le connais. On est de la même génération. On a joué en jeunes ensemble. Et puis cela fait du bien d'amener un souffle nouveau au groupe, que ce soit à mon poste ou pas à mon poste. Cela va amener de la concurrence, c'est sûr, mais cela nous tire surtout vers le haut.

Surtout pour le sprint final en Top 14 qui arrive ?

Oui. C'est très important. On a que des matchs décisifs qui nous attendent. Aussi, on a besoin de ces mecs là.

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