Ce Racing a l’Europe dans la peau !

  • Champions Cup - Racing 92 - Virimi Vakatawa
    Champions Cup - Racing 92 - Virimi Vakatawa
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CHAMPIONS CUP - Impressionnant lors de la première journée de Champions Cup, le Racing 92 a oublié le temps d’un match sa fragilité affichée en TOP 14. Plus que jamais, le club francilien semble programmé pour briller sur la scène européenne.

C’est une tradition, une bonne tradition, cultivée chaque saison. Dès que la Coupe d’Europe pointe son nez, le Racing 92, parfaitement préparé et focalisé sur cette échéance, affiche un visage enthousiasmant ! Rappelez-vous la saison passée, déjà ! Au cœur du mois de décembre, les Ciel et Blanc avaient fessé les Harlequins, au Stoop (7-49) ! Ces mêmes Harlequins qui termineront quelques mois plus tard champions d’Angleterre. Les Racingmen l’ont toujours revendiqué : ils aiment la Champions Cup ! Son ADN, son style de jeu, les oppositions proposées. A l’instar du Stade Toulousain, le club francilien est viscéralement attaché à cette compétition qui lui a pourtant échappé à trois reprises (2016, 2018, 2020). "Cela fait trois finales qu’on perd... cela amène encore plus d'appétit. On a vraiment envie de la gagner, enfin", confie le capitaine Henry Chavancy.

On sait que si on se relâche, on n’y arrivera pas...

Vendredi dernier, en ouverture de la Champions Cup, les Ciel et Blanc ont envoyé un message fort en surclassant les Northampton Saints au Franklin’s Gardens (14-45). Une victoire bonifiée qui confirme que ce Racing 92, un peu perdu depuis le début de la saison en TOP 14 avec une 8ème place et déjà six défaites, sait se sublimer sur la scène européenne. En difficulté en mêlée fermée lors des joutes hexagonales, le Racing 92 est plus libéré en Coupe d’Europe où ce secteur de jeu est moins vital. Alors que manque-t-il encore aux coéquipiers de Chavancy pour espérer rejoindre la finale disputée cette année à Marseille ? "Ce qu’il nous reste, c’est l’exigence à avoir au quotidien pour pouvoir arriver, justement, à ce niveau-là. On sait que si on se relâche, on n’y arrivera pas. Cela nous permet d’être très exigeants au quotidien, de travailler dur", insiste le trois-quarts centre.

Le potentiel est là, l'expérience est là et le talent est là

Samedi, sur leur pelouse de Paris La Défense Arena, les Ciel et Blanc chercheront à confirmer leur appétit européen face aux Ospreys. "Les Ospreys sont composés de beaucoup d’internationaux gallois. On connaît leur qualité, leur talent. C’est toujours difficile de les battre", prévient Chavancy. Et Laurent Travers, le directeur du rugby, d’ajouter : "C’est une équipe avec énormément de vitesse de déplacement, et une très, très bonne conquête." Si la province galloise, actuellement quatrième du United Rugby Championship, sera bien une menace, les Racingmen devront surtout se méfier d’un élément : leur indiscipline (12 pénalités concédées face aux Saints, ndlr).

Ramener la coupe à la maison…

"On n’est pas au niveau où l’on aimerait être. On a encore énormément de progrès à faire. On est trop pénalisés à mon goût, surtout sur des pénalités évitables. C’est là-dessus qu’il faut qu’on travaille", reconnaît le capitaine francilien qui aime toutefois rappeler que "le potentiel est là, l'expérience est là et le talent est là." Européens convaincus, les Ciel et Blanc de Laurent Travers semblent en effet bien armés pour "ramener la coupe à la maison."

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