Alldritt : "On va digérer, mais on ne baissera pas les bras"

  • Champions Cup - Grégory Alldritt (La ROchelle), face à Toulouse.
    Champions Cup - Grégory Alldritt (La ROchelle), face à Toulouse.
Publié le Mis à jour
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CHAMPIONS CUP - Visiblement touché par la défaite des siens en finale de Champions Cup, le troisième ligne rochelais Grégory Alldritt a avoué son immense déception, mais garantit que son groupe ne se démobilisera pas jusqu'à la fin de la saison.

Comment analysez-vous cette défaite ? Qu'est ce qui a manqué au Stade rochelais ?

C’est dur à dire, c’est encore tôt. J’ai un ressenti à chaud qui n’est peut être pas le bon. On fera une analyse la semaine prochaine pour repartir de l’avant. Ce qui est sûr, c’est que l’intensité était là et une finale se joue sur du détail. Et on a peut-être failli sur deux ou trois détails et on l’a payé cash à la fin. Après, je ne peux pas vous parler techniquement d’une action précise ou d'un fait de jeu précis car comme je l’ai dit, c'est trop dur à chaud de débriefer un match à chaud, comme ça.

Le Stade rochelais a t-il manqué de réalisme ?

Oui, c’est sûr, on a manqué de réalisme, on était trop pressés. C’est des trucs qu’on doit travailler pour la suite de la saison.

De l'extérieur, on a eu l'impression que le match était d'une intensité extrême, confirmez-vous ce ressenti ?

Oui il y avait de l'intensité, c'était l’objectif toutes les finales sont intenses celle-là aussi on a mis beaucoup d'intensité pendant tout le match. Comme on dit ce n’est pas sur l'intensité qu’on a perdu le match, c'est sur du détail. Et voilà, en finale on le paie cash, quelques sorties de camps ou comme je l'ai dit, un manque de réalisme par certains moments.

Personnellement, on vous a vu très ému après la défaite...

Oui, car c'est compliqué sur le plan émotionnel. On ne joue pas pour gagner de l'expérience, on joue pour gagner. Il m'a fallu cinq minutes, un peu seul de mon côté, pour l'évacuer.

Êtes-vous fier de votre équipe malgré la défaite ?

Bien sûr, fier, on est tous fier de ce groupe, de cette équipe. On a montré qu’on avait du caractère. Le sentiment, comme l’a dit Jonno, pendant les prochaines 24 heures, va être mitigé. On se dit qu’on a fait beaucoup, on a dépensé beaucoup d'énergie pour arriver jusque là et le but sera de transformer tout ça pour la fin de saison, pour que l'énergie mise dans la Coupe d'Europe ne soit pas perdue. Mais je suis fier du groupe, des 23, des 30 qui étaient ici. Fier des jeunes espoirs qui sont allés jouer à Brive et qui nous ont permis de se préparer pour ce match, fiers de notre club, de notre famille qui nous attend à la Rochelle, fier de tous nos supporters qui ne nous ont jamais lâchés. Je suis persuadé qu’ils ne nous lâcheront pas et nous, on ne baissera pas les bras, on continuera. Jusqu’au 26 juin, on ne baissera pas les bras, on gardera la tête haute. Mais pendant 48 heures, on va devoir digérer tout ça.

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