Ntamack : "Nous ne nous sommes jamais affolés"

Par Rugbyrama
  • Champions Cup - Danny Cipriani (Gloucester) et Romain Ntamack (Toulouse)
    Champions Cup - Danny Cipriani (Gloucester) et Romain Ntamack (Toulouse)
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CHAMPIONS CUP - Romain Ntamack fut au coeur de la performance du Stade Toulousain, capable de remonter onze points de retard à la pause pour s'imposer magistralement à Gloucester.

Il a débuté au centre, puis il est passé à l'ouverture à la mi-temps. Romain Ntamack s'est montré très fiable face à Gloucester pour l'entrée de son club sur la scène européenne. Il nous a confié ses sentiments avec sérénité après ce succès peut-être décisif.

Midi Olympique : Avez-vous vécu ce match comme une course à handicap ?

Romain Ntamack : Je ne sais pas si on peut aller jusque-là, je trouve que nous avons bien entamé ce match. Nous avions même lis de l'intensité tout en jouant au ballon. Nous les mettions en difficulté et puis, c'est vrai. Il y a eu ces deux contres assassins avec ces deux essais à zéro passes. Je le reconnais, on a pris un petit coup à la tête à ce moment-là.

Que s'est il passé en deuxième mi-temps pour remonter ce retard de onze points ?

R. N. : Nous sommes revenus avec les mêmes intentions qu'au tout début et on s'est vite rendu compte que ça pouvait passer si on continuait à les pilonner. Parce que il nous paraissait clair qu'ils seraient prenables si on faisait moins de fautes qu'en première période.

Avez-vous douté à un moment de perdre cette rencontre ?

R. N. : Il n'y a pas eu de vrais doutes. Pas d'affolement, les cadres ont parlé dans le vestiaire et nous avons retrouvé nos intentions et au fil des minutes, nous avons compris que le banc allait nous apporter beaucoup en termes de fraîcheur et d'engagement.

Y a t-il eu un moment décisif ou un tournant dans cette rencontre ?

R. N. : Non, pas vraiment où plutôt si. En fait ce fut ce début de première mi-temps où nous avons vu qu'en jouant tous nos ballons ça pouvait marcher. Nous savions qu'en continuant comme ça, même en relançant de nos 22, ça pouvait marcher....

On sent que vous êtes une équipe sûre de sa force...

R. N. : Oui, nous sommes sûrs de notre force depuis pas mal de temps déjà. Ce soir, nous ne nous sommes jamais affolés, en tout cas je n'ai pas le souvenir de voir un gars de chez nous ressentir de la panique. Ce n 'était pas la peine, car nous ne nous sommes pas non plus fait rouler dessus ici à Gloucester. Nous étions tous à l'écoute des cadres. Nous savions ce qu'il fallait corriger.

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