"Pas facile de ne pas penser" à Clermont, selon Russell

Par Rugbyrama
  • Champions Cup - Finn Russell (Racing 92).
    Champions Cup - Finn Russell (Racing 92).
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CHAMPIONS CUP - Le Racing 92, qui a démarré sa saison par deux succès en Top 14, a fait de la Coupe d'Europe un objectif assumé: "Ce n'était pas facile de ne pas y penser", confie l'Ecossais Finn Russell à l'AFP à quelques jours du quart de finale à Clermont.

Comment vous êtes vous senti pour la reprise ?

Ça faisait du bien de reprendre et c'est encore mieux avec deux victoires ! On a encore des choses à régler, notamment la forme physique. Mais on a senti une différence entre le premier et le deuxième match. On progresse.

Vous vous attendiez à démarrer si fort ?

Honnêtement, je ne savais pas à quoi m'attendre. Je n'avais jamais été dans une telle situation avant donc ce n'était pas évident de savoir à quoi s'attendre... Je ne suis pas vraiment surpris parce qu'on a vraiment une bonne équipe et on s'est bien entraînés mais on ne sait jamais comment ça va vraiment être après six mois sans rugby.

Physiquement, où en êtes-vous ?

Ça a été une longue pré-saison, ce qui n'arrive pas habituellement en France. Là, on a eu quatre mois donc tout le monde est plutôt en bonne forme. Lors des tests d'effort que j'ai faits, j'étais dans une forme similaire à celle d'avant la dernière Coupe du monde. Donc c'est plutôt pas mal.

Comment Kurtley Beale, la recrue phare de l'été, s'intègre-t-il ?

Il est super. Il habite pas très loin de chez moi, dans l'ancienne maison de Simon Zebo, donc je le vois souvent. C'est un bon gars, on s'entend très bien. Il a plutôt bien commencé avec le Racing 92, en dehors de ce carton rouge... Mais c'était juste un incident. Il apprend encore à connaître les systèmes et les joueurs.

Comment vous sentez-vous à quelques jours de retrouver la Coupe d'Europe ?

J'ai hâte. Le championnat a repris il y a deux semaines mais la Coupe d'Europe était clairement dans les esprits de tout le monde. On savait qu'on avait le quart qui approchait. C'est un tel match, ce n'était pas facile de ne pas y penser. Même si on a assez bien joué, dans ma tête, il y avait clairement ce match contre Clermont. Maintenant qu'il est là, il faut faire le travail, même si ça ne va pas être facile.

La Coupe d'Europe est un objectif ?

Pour moi, clairement. Je veux gagner le Top 14 et la Coupe d'Europe. Beaucoup de gens veulent faire ça. J'imagine que, au Racing, comme ils n'ont jamais gagné la Coupe d'Europe, ça prend un peu la priorité sur le Top 14. Juste parce que ce serait une première. Les deux sont un objectifs, évidemment.

Vous avez déjà joué à Clermont ?

Je n'y suis jamais allé. Je n'ai joué contre Clermont qu'une seule fois, mon deuxième match en arrivant, et ils nous ont battus à domicile (40-17 en décembre 2018, NDLR). Je n'y suis jamais allé mais je vais sans doute en parler à Greig Laidlaw (ancien demi de mêlée international écossais de Clermont, NDLR). J'ai entendu dire que les fans faisaient du bruit, que c'était une super ambiance et que c'était un super endroit pour jouer. Même s'ils ne seront que 5.000, ça va être un beau défi pour nous de les battre chez eux. Ça nous permettra de voir où on en est vraiment.

En 2018, vous aviez déjà affronté un club français, Toulouse, en quart de finale et vous aviez perdu. Vous avez appris de vos erreurs ?

C'était il y a un moment mais je me souviens qu'ils avaient pris un rouge assez tôt dans la partie et qu'on n'avait pas réussi à capitaliser. C'était vraiment frustrant. On a de l'expérience européenne, on a l'habitude des matches à élimination directe. Il faudra qu'on commence fort et essayer de finir sur une victoire.

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