Klemenczak : "Avec les joueurs qu’on a, on ne peut pas bader une autre équipe"

  • Top 14 - Olivier Klemenczak (Racing 92) contre Lyon
    Top 14 - Olivier Klemenczak (Racing 92) contre Lyon
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CHAMPIONS CUP - Impressionnant de maîtrise en quart de finale de la Champions sur la pelouse de l’ASM Clermont Auvergne, le Racing 92 semble armé pour décrocher son premier trophée européen. Conscients du danger que représentent les Saracens, les Ciel et Blanc sont pour autant sûrs de leurs forces.

A l’image de vos matchs de phase de poules, le quart de finale contre Clermont a confirmé que vous avez franchi un palier mentalement. On vous sent beaucoup plus libérés que les années passées…

C’est vrai qu’on a tendance à être plus sereins en Coupe d’Europe qu’en Top 14. C’est un objectif très important pour le club. On est très appliqués sur tous nos matchs. Tous les grands joueurs présents dans notre effectif se responsabilisent, prennent les choses en mains et ça nous réussit pas mal. On se sent bien.

La Coupe d’Europe est un objectif affiché depuis plusieurs saisons. Mais vous ne semblez pas écrasés par la pression de ce premier titre européen…

On joue, on propose du jeu et cet objectif tient à cœur à tout le monde. Tous les joueurs se retrouvent dans cette compétition. La Coupe d’Europe a vraiment une place particulière pour nous tous. Au final, on se régale sur le terrain.

On se régale sur le terrain

Wenceslas Lauret confiait dans les colonnes de Midi Olympique qu’il en avait "marre de rêver". Cette frustration est-elle votre principale force ?

Ceux qui ont joué les finales de 2016 et 2018, et qui nous en parlent, nous disent qu’ils ont vraiment les boules. Depuis, beaucoup de joueurs sont arrivés pour cette Coupe d’Europe. Ça fait du bien pour ceux qui ont perdu ces finales de voir que cette compétition est un vrai objectif pour tout le monde. Mais au bout d’un moment, il faut que le rêve se réalise.

Les équipes encore en lice sont impressionnantes. Il y a une fierté d’être aux côtés de clubs aussi talentueux ?

Au niveau des oppositions, on ne peut pas rêver de mieux en Europe. Là, on y est. C’est gratifiant mais il n’est pas question de s’arrêter là.

Avec le recul, dans quelle mesure les échecs passés vous ont-ils fait grandir ?

Les anciens nous expliquent souvent que ces finales perdus leur ont fait mal mais qu’ils ont énormément appris. Depuis plusieurs saisons, on aligne les bons résultats. On est de mieux en mieux préparés. On a pris goût à cette compétition et à ses exigences.

Ceux qui ont joué les finales de 2016 et 2018 nous disent qu’ils ont vraiment les boules

Teddy Iribaren expliquait que vous ne deviez pas vous préoccuper des Saracens. Vous êtes d’accord avec lui ?

On a la chance de bien connaître les Saracens. On sait très bien comment ils jouent. Ils font toujours la même chose, ils ne s’en cachent pas. Mais au Racing, on essaye de travailler sur nous, d’arrêter de regarder les Saracens. On a beaucoup de qualité dans notre équipe. Ce n’est pas que l’on ne respecte pas cette équipe des Saracens, mais il faut être sûr de nos forces. Avec les joueurs qu’on a, on ne peut pas bader une autre équipe. On est sereins de nos forces.

Compte-tenu de leur future relégation, les Saracens souhaitent montrer à l’Europe du rugby qu’ils sont toujours les meilleurs. Cette motivation ne vous inquiète-t-elle pas ?

C’est clair que pour leur groupe, c’est un peu leur dernière cartouche, la fin d’une histoire. Ils auront à cœur de finir sur une Coupe d’Europe. Ce serait fantastique pour eux. A nous de briser leur dynamique et de donner raison aux instances du rugby qui les ont puni.

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