Racing 92 : constat amer

  • Champions Cup - Henry Chavancy (Racing 92) contre Toulouse
    Champions Cup - Henry Chavancy (Racing 92) contre Toulouse
  • Champions Cup - Zack Holmes (Toulouse) reçoit un carton rouge après un plaquage dangereux à la 24ème minute contre le Racing 92
    Champions Cup - Zack Holmes (Toulouse) reçoit un carton rouge après un plaquage dangereux à la 24ème minute contre le Racing 92
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CHAMPIONS CUP - Le Racing 92 s’est incliné à domicile en quart de finale de la Champions Cup face au Stade toulousain (21-22), pourtant réduit à quatorze tôt dans la partie. Un vrai coup de massue pour le club francilien, qui avait fait de la coupe d’Europe sa priorité.

"Quand on perd trois fois contre une équipe dans la saison, il n’y a pas de hasard, c’est qu’elle est meilleure que nous. Et et les meilleurs ont gagné". L’analyse, froide et lucide, vient du capitaine du Racing 92 Dimitri Szarzewski. Tout juste sorti d’un vestiaire abasourdi par son élimination en quart de finale de la Champions Cup, et où régnait "la soupe à la grimace", le talonneur francilien n’y est pas allé par quatre chemins pour traduire son impression générale : "C’est forcément une immense déception quand on n’est pas capable de gagner à quinze contre quatorze, même si nous avons récoltés nous aussi deux cartons jaunes. On devait mieux maîtriser le jeu et on n’a pas su le faire. Même si on a essayé de rester calme, on les a trop regardés. On a aussi raté pas mal de plaquages et ils n’avaient pas besoin de ça. Bref, on n’a pas été à la hauteur, tout simplement".

Champions Cup - Zack Holmes (Toulouse) reçoit un carton rouge après un plaquage dangereux à la 24ème minute contre le Racing 92
Champions Cup - Zack Holmes (Toulouse) reçoit un carton rouge après un plaquage dangereux à la 24ème minute contre le Racing 92

Des mots forts venant de celui qui venait certainement de disputer son dernier match couperet européen, mais qui traduisent aussi la détresse de tout un groupe qui a certainement vu la voie royale s’ouvrir après l’exclusion du meneur de jeu adverse. À chaud, le trois-quarts centre Henry Chavancy a tenté de s’expliquer les raisons de cet échec cuisant : "On a voulu créer la brèche trop rapidement et on a manqué de patience face à une défense qui jouait son va-tout et montait très fort pour couper les passes sur l’extérieur. On a aussi eu en face de nous un Stade toulousain en pleine confiance, qui a tenté des choses incroyables qui ont marché. C’est le lot de ces équipes en réussite et on ne peut que s’incliner face à ça. On est très triste. On avait fait de la Coupe d’Europe un objectif et on tombe à la maison face à une valeureuse équipe toulousaine".

Un coup d’arrêt

Au-delà du simple match, les Racingmen ont également pris une dure réalité en pleine face. Eux qui avaient fait de la Champions Cup une priorité, qui rêvaient tout haut de prendre leur revanche sur le Leinster en demi-finale et de s’asseoir enfin sur le toit de l’Europe ont été contraints d’admettre qu’ils n’en avaient toujours pas les épaules cette saison : "Il y a autant de frustration qu’il y avait d’espoir de remporter cette première étoile sur le maillot, conclut Dimitri Szarzewski. Ce ne sera pas pour cette année. La Coupe d’Europe s’arrête et même si la saison est encore longue, c’est un gros coup d’arrêt pour nous".

Pour les joueurs mais surtout pour le club et son président Jacky Lorenzetti, qui ne devrait pas manquer d’exprimer lui aussi son mécontentement. La semaine s’annonce pénible pour le quatrième du Top 14.

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