Slimani : "On a pris une claque mais tout le monde veut basculer sur l’Europe"

  • Rabah Slimani - Clermont
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  • Challenge Cup - Rabah Slimani (Clermont)
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CHAMPIONS CUP - Le pilier droit international de l’ASM est persuadé que son équipe va réagir après le revers cinglant reçu à Toulouse en Top 14. Et il aimerait bien soulever la Coupe au Vélodrome de Marseille en mai prochain.

Rugbyrama : Après cette lourde défaite à Toulouse, le groupe est-il en alerte avant d’attaquer la Champions Cup ?

Rabah Slimani : Comme l’a très bien dit un coéquipier, on ne va pas tout remettre en question sur un match. Cette entame de match nous coûte cher et contre Toulouse c’est dur de revenir. Tout le monde a été affecté par cette défaite. Je préfère ça qu’avoir des joueurs qui n’en n’ont rien à faire. J’espère que cela va nous servir pour la suite en étant vigilant sur les autres matches. On est passé à côté mais la saison continue et le championnat est encore très long. Je sens le groupe sûr de lui, on n’est pas inquiets. Cela n’a pas été facile, on a pris une claque mais tout le monde a envie de basculer sur la Coupe d’Europe.

Avec une belle réception au Michelin face aux Harlequins ?

R. S. : Il y a de l’excitation, le discours n’est pas le même, c’est complètement différent. J’ai aussi appris qu’à Clermont, c’était assez particulier la Coupe d’Europe. Tout le monde attend ça. Notre poule est très costaud. Il n’y a pas les Saracens mais pour moi c’est tout comme. Il va falloir redoubler d’effort et être sur nos gardes.

Vous n’avez pas pu jouer contre l’Angleterre durant le Mondial. Est-ce que ce match contre les Harlequins a une saveur particulière ?

R. S. : C’est un peu un mini "Crunch" avec plusieurs joueurs qui ont joué la finale de la Coupe du monde. Cela va être un gros match, tant mieux pour nous et les supporters. On attend ça depuis plus d’un an, on est content. Lors de la dernière demi-finale de Challenge Cup contre les Harlequins, cela avait été tendu, cela avait été "à toi à moi" mais quand cela gagne à la fin cela fait toujours plaisir (Victoire 32-27 alors que Clermont menait 26-8 à la mi-temps ndlr). On avait commencé à dominer le match au début puis les Anglais étaient revenus, cela avait été très serré. J’espère que cela va être la même issue.

Challenge Cup - Rabah Slimani (Clermont)
Challenge Cup - Rabah Slimani (Clermont)
"Cela fait un an et demi que l’on attend ça et tout le monde a les crocs pour jouer cette Champions Cup"

On dit souvent qu’il y a une histoire particulière entre l’ASM et la Champions Cup, que l’équipe lance sa saison à ce moment-là. Vous ressentez aussi cela ?

R. S. : La Coupe d’Europe tout court, même la Challenge Cup. Je me souviens que la saison dernière, les journalistes nous demandaient si on allait vraiment la jouer. Voilà, on l’a joué à fond, car une Coupe d’Europe reste une Coupe d’Europe. Cela va être plus relevé, il va falloir y mettre tous les ingrédients et batailler jusqu’au bout. Cela va être encore plus dur. Cela fait un an et demi que l’on attend ça et tout le monde a les crocs pour jouer cette Champions Cup. Je vais vous dire la même chose que l’an dernier : l’objectif c’est de gagner cette Coupe.

Vous avez gagné deux fois la Challenge Cup. L’optique d’une éventuelle finale au Vélodrome de Marseille, cela motive encore plus ?

R. S. : Bien sûr. Jouer une finale en France, ce serait top. L’an dernier on pensait à Newcastle en début de saison et là on pense à Marseille. Pour la fin de saison ce serait quelque-chose d’exceptionnel. A nous de mettre les ingrédients et d’y aller. Quand on goûte à la petite Coupe d’Europe, on a envie d’aller au bout avec la grande.

Personnellement comment vous sentez-vous après la Coupe du monde ? Récoltez-vous encore les fruits de la grosse préparation effectuée avec le XV de France ?

R. S. : C’était sympa de retrouver le club après cette petite pause. J’ai retrouvé un groupe content de nous revoir, avec le sourire et cela fait plaisir. C’est vrai que l’on a fait une grosse préparation, cela nous a servi pour le Mondial avec peut-être dans le viseur le championnat derrière. Ils ont préparé cela pour le long terme. La préparation a été très dure mais les efforts vont se faire ressentir encore maintenant.

Comment voyez-vous votre avenir international ?

R. S. : Cette Coupe du monde a été une très belle aventure sportive et humaine. C’est un sacré pays le Japon, les gens sont très gentils malgré la grosse différence de culture. Pour l’équipe de France je ne sais pas, je laisse venir, on verra, c’est tout ce que j’ai à dire. C’est particulier, c’est toujours une fierté de porter le maillot Bleu. Mais arrivé à un certain âge (Il n’a que 30 ans ndlr) on pense à autre chose. Mais comme vous l’avez dit : on verra.

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