Médard : "Il va falloir que je bataille pour jouer"
CHAMPIONS CUP - Au repos forcé depuis la commotion cérébrale dont il a été victime avec les Bleus contre l'Argentine, l'arrière ou ailier toulousain Maxime Médard a pu reprendre l'entraînement avec ses partenaires ce lundi. Il espère pouvoir affronter les Wasps ce samedi.
Rugbyrama : Comment vous sentez-vous après trois semaines sans compétition après votre commotion cérébrale face à l'Argentine ?
Maxime Médard : Ça fait trois semaines que je suis au repos. L'envie de jouer commence à me titiller un peu. Je me tiens à disposition des coachs. Après, on verra bien si je joue ou pas ce samedi face aux Wasps.
Qu'avez-vous fait pendant ces trois semaines ?
M.M : Je n'ai pas pu faire d'entraînements en opposition, mais je ne suis pas resté inactif. Le règlement prévoit trois semaines de repos. C'est un peu long, même si j'ai pu profiter un peu de ma famille, partir un peu en vacances. Mais, j'avais déjà eu quelques semaines de repos en début de saison... Le repos, c'est bien mais j'ai besoin de jouer, j'ai besoin de rythme. Le plus important, c'est l'équipe et on voit qu'elle tourne bien. Ça donne envie. Être repos, c'est aussi laisser sa place. Il va donc falloir que je bataille pour essayer de jouer.
Revenir dans une équipe qui vient de gagner huit matchs, est-ce une pression supplémentaire ?
M.M : Ce n'est pas une pression supplémentaire, il y a seulement une concurrence saine. Il n'y a rien à dire sur les matchs. Je me tiens prêt. Je reviens par la petite porte. Si j'ai du temps du jeu ce week-end, je serai très content. Ça va peut-être tourner car, par exemple, Yoann (Huget, N.D.L.R) a besoin de repos aussi puisqu'il a enchaîné après la période équipe de France. Je me tiens donc à disposition.
Au lendemain du match contre l'Argentine, vous ne pensiez devoir déclarer forfait. Comprenez-vous finalement cet arrêt de trois semaines ?
M.M : Avoir un peu titubé en me relevant rapidement, c'est quand même un signe de commotion. Après examens, il y avait donc réellement une commotion. Quelle soit importante ou moins importante, c'est une commotion. Après, j'étais forcément déçu de quitter l'équipe de France mais ce n'est pas dû à une mauvaise performance. Donc, il faut prendre du recul sur cet arrêt forcé, et j'en ai pris.
J'ai déjà un compte
Je me connecteSouhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?