Les Racingmen ont rendu hommage à Lambie

  • Top 14 - Pat Lambie (Racing 92) contre Toulon
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CHAMPIONS CUP - Après s'être assuré un quart de finale à domicile, les Racingmen sont longuement revenus sur la fin de carrière du Sud-Africain Pat Lambie.

Jeudi soir, Midi Olympique annonçait la probable fin de carrière de Pat Lambie, rongé par le doute après avoir subi de multiples commotions cérébrales. Quelques heures plus tard, l'international sud-africain (56 sélections) confirmait la nouvelle à ses coéquipiers du Racing 92. Passée la victoire face aux Scarlets (46-33), évacuée la joie d'un quart de finale à domicile, les Ciel et Blanc sont donc revenus sur le choix de Pat Lambie, à peine âgé de 28 ans.

"Ca m'a mis un choc, explique le capitaine Dimitri Szarzewski. Je me suis tout de suite imaginé à sa place. [...] Pat avait subi beaucoup de commotions cérébrales en Afrique du Sud, on savait donc qu'il était un peu fragile. En France, il en a connu d'autres et après ça, il a eu du mal à récupérer. Je respecte donc sa décision." Brice Dulin, auteur de quelques belles relances face aux Gallois, évoquait la surprise provoquée par cette annonce. "Pat a le même âge que moi, ça fait bizarre. Mais c'est une décision de vie. Il sera très bientôt papa. J'espère juste que dans quelques mois, on aura un bel hommage à lui rendre."

? L'Ange du Racing raccroche ses crampons.
Thanks @PatLambie#RacingFamily

— Racing 92 (@racing92) January 19, 2019

Blessé au genou depuis la dernière finale de Champion's Cup, Pat Lambie n'avait depuis plus foulé les terrains, se laissant dévorer par une foule de questions quant à la suite à donner à sa carrière. Alors, une telle annonce est-elle inquiétante ? A bien des degrés, oui. Dramatique ? Brice Dulin refuse de verser dans les extrêmes. "Ces temps-ci, j'entends beaucoup dire que le rugby est un sport violent et on part parfois sur des débats inutiles. Il y a des gens qui travaillent dans les mines tous les jours, des gens qui sont beaucoup plus exposés que nous mais dont on beaucoup moins. A mon sens, le rugby d'il y a trente ans était bien plus risqué qu'il ne l'est d'aujourd'hui. Quand tu prenais un coup de pied au sol, c'était plus dangereux que de mettre un plaquage à Ben Tameifuna."

À Nanterre, Dimitri Szarzewski posait un poing final à l'épisode Lambie: "Avant le match, j'ai dit à mes coéquipiers: "Profitez du moment présent, les gars. Parce que le dernier match peut survenir à tout moment." Au rugby comme dans la vie, tout peut basculer du jour au lendemain."

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