Le LOU encore défait en Ecosse

Finalement, dès la première minute de jeu l’on comprend que l’après-midi risque d’être compliqué pour ces Lyonnais. Sur la première action du match, Adam Hastings échappe à Deon Fourie, joue dans la défense et oriente vers Stuart Hogg qui tape à suivre et permet à Niko Matawalu de marquer le premier essai (1’). Un mouvement qui en dit long sur la difficulté de ce rendez-vous pour une formation de Pierre Mignoni davantage scrutée pour son contenu que pour le résultat final, étant donné qu’elle ne peut plus espérer se qualifier.

Et ce n’est finalement qu’au retour des vestiaires que celle-ci parviendra à montrer un bien meilleur visage. Avant cela, elle se montre dans l’incapacité de concrétiser un temps fort à 15 contre 14, après le jaune contre le capitaine écossais Callum Gibbins (36’), seulement optimisé par une pénalité de Jean-Marc Doussain (40’). Plus tôt, Matawalu voit même double en profitant encore du travail de Hogg et en parvenant à s’engouffrer sur le petit côté (22’). Mené 18 à 3 à la pause, on se dit que l’après-midi sera longue pour le LOU.

De l’envie, sans réalisme

Pourtant, les quarante minutes qui suivent ne voient Glasgow scorer qu’à une seule reprise, sur une pénalité d’Hastings (67’). Lyon offre un bien meilleur visage ne serait-ce que dans son engagement défensif. Cette évolution lui permet de se procurer davantage de situations, et de profiter aussi de conditions climatiques dantesques pour niveler les débats. En effet, sous une pluie battante, les Warriors ne parviennent pas à déployer le jeu qu’on leur connait et déjà vu une semaine plus tôt du côté du Matmut Stadium de Gerland. C’est plus restrictif.

Et c’est le jeune Pierre-Louis Barassi qui récompense tous ces efforts sur une phase de possession à 17 temps de jeu et dynamitée par un bon travail d’Alexis Palisson, là aussi sur un petit côté (52’). Néanmoins l’exclusion en fin de rencontre d’Etienne Oosthuizen, pour un coude terminant dans le visage d’Hastings en voulant contrer (70’), coupe définitivement les possibilités de recoller. Glacés par ce climat frigorifiant, les Lyonnais baissent en rythme et sont à nouveau défaits. C’est un quatrième revers de rang, et toujours un zéro au compteur.