Cros, le bon élève

Par Rugbyrama
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CHAMPIONS CUP - Pur produit de la formation toulousaine, François Cros fait partie de la nouvelle génération qui doit ramener le club rouge et noir au sommet du rugby européen. Indispensable cette saison, le troisième ligne, qui vient de fêter ses 25 ans cette semaine, s’impose peu à peu comme un cadre de l’effectif haut-garonnais.

Toulouse s’apprête à disputer un quart de finale de Champions Cup ce dimanche après-midi. Le seizième du nom. Mais face au Racing 92, double mais malheureux finaliste lors des trois dernières éditions, le défi est immense. Pourtant, le Stade toulousain a rarement été aussi bien armé et préparé avant un match de phase finale. D’abord parce que la Paris-Défense-Aréna (qui sera le théâtre du choc franco-français) réussit bien aux Toulousains qui s’y sont récemment imposés (victoire 34 à 29 le 17 février dernier).

Ensuite parce qu’Ugo Mola, l’entraîneur toulousain, dispose d’un groupe en pleine confiance - qui vient d’enchaîner un 14ème match sans défaite en Top 14 - et surtout d’une nouvelle génération de jeunes joueurs ambitieux et pétris de talent. Une génération dont fait partie le jeune troisième ligne français, François Cros, qui a intégré l’effectif professionnel des Stadistes en 2016. Toujours exemplaire, que ce soit sur ou en-dehors du terrain, le flanker du Stade toulousain est un joueur modèle. Moderne aussi. Très mobile (1m90, 107 kg) et disponible dans le jeu courant, il fait également partie des meilleurs sauteurs en touche du championnat.

Top 14 - François Cros (Toulouse) contre Montpellier
Top 14 - François Cros (Toulouse) contre Montpellier

Passé par les sélections nationales en catégorie jeune (au sein desquelles il était capitaine) et après des performances régulières, Cros a donc acquis un leadership naturel au sein du club aux quatre titres de champion d’Europe. Nommé parmi les vice-capitaines par le trio Mola-Servat-Sonnes à l’intersaison, le natif de Toulouse déçoit rarement. "Je suis prêt à assumer ce rôle" affirmait le joueur à l’intersaison. Pourtant, difficile de s’affirmer au sein d’un groupe composé de stars internationales. S’il a toujours souhaité évoluer aux côtés de références à son poste (Rynhardt Elstadt et Jérôme Kaino), Cros n’a jamais souffert de la concurrence et s’est même fait un nom. Mieux encore, il a gagné une place de titulaire quasi-indiscutable.

Il y a les moyens, il faut y croire

Malgré une proposition de contrat alléchante du côté de Pau, des approches venues de Castres ou encore du Racing 92, le joueur formé aux Sept Deniers avait décidé de prolonger son aventure dans son club de cœur en novembre 2017. "Ça a été un véritable soulagement", avouait alors le joueur à Midi Olympique lors de la signature de son nouveau contrat (deux ans, plus une en option). Pourtant, ce dernier avait longtemps hésité. "Ce n’est jamais évident de se trouver dans ce cas. On calcule beaucoup, on se dit que chaque match peut influencer sur son futur. Je me suis posé des questions, comme tout joueur en fin de contrat qui est un peu dans le dur".

Choix payant puisque le troisième ligne s’épanouit désormais dans la Ville rose. "Aujourd’hui, je suis content de rester là, de pouvoir y grandir encore", expliquait celui qui effectue des études de podologie en parallèle de sa carrière de rugbyman. Utilisé essentiellement au poste de flanker par le staff toulousain, mais également parfois au centre de la troisième ligne, il compte 74 matches sous les couleurs rouges et noires (19 feuilles de match et trois essais cette saison). Aussi, s’il n’a jamais caché son désir de victoires, François Cros espère bien ramener un trophée place du Capitole.

Champions Cup - François Cros (Toulouse) contre Bath
Champions Cup - François Cros (Toulouse) contre Bath

"Il y a les moyens, il faut y croire", déclarait-il, confiant, lors de la préparation estivale. Objectif réalisable, le Stade toulousain étant toujours engagé sur les deux tableaux (Top 14 et Champions Cup). Nul doute, le printemps s’annonce décisif pour le joueur et son club. Le verra-t-on un jour avec le maillot bleu ? S’il n’a (pour le moment) jamais participé à un rassemblement du XV de France et qu’il ne fait pas partie des plans du sélectionneur, Jacques Brunel, il n’est pas impossible de voir le Toulousain porter le maillot frappé du coq dans un futur proche. Du côté d’Ernest-Wallon, le cas François Cros ne fait plus débat. Sa titularisation dimanche après-midi à la Paris-Défense-Aréna est (presque) devenu une évidence.

Par Lény-Huayna Tible

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