Toulon : Vanverberghe, un nouvel espoir

  • Champions Cup - Florent Vanverberghe (Toulon) contre Newcastle
    Champions Cup - Florent Vanverberghe (Toulon) contre Newcastle
  • Champions Cup -  Jacques Porgieter et Florent Vanverberghe (Toulon) contre Newcastle
    Champions Cup - Jacques Porgieter et Florent Vanverberghe (Toulon) contre Newcastle
  • Deception de Joe Van Niekerk  - Bayonne Toulon - 23 mars 2013
    Deception de Joe Van Niekerk - Bayonne Toulon - 23 mars 2013
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CHAMPIONS CUP - A un poste de seconde ligne miné par les blessures, Patrice Collazo a lancé le jeune Florent Vanverberghe face à Newcastle. Toulonnais pur jeu, habitué aux équipes de France de jeune, le garçon est un grand espoir du club.

Dix huit ans, un mètre quatre vingt-quinze, toulonnais pur jus... et désormais vingt et une minutes en Champions Cup. Entré en jeu en deuxième ligne face à Newcastle, Florent Vanverberghe a fait ses premiers pas en professionnel sous le maillot de son club formateur. Une fierté. "Le sentiment est mitigé. J'ai vécu de belles émotions. C'était ma première à Mayol, en étant d'ici, c'est un vrai rêve qui se réalise. Mais la défaite a un peu pondéré ma joie", explique le minot.

Mais deux jours après, le sourire est toujours bien gravé sur son visage. Avec des étoiles dans les yeux, quand il se remémore cette première. "La descente du bus, c'est une grosse émotion. Plus jeune, je lisais les témoignages des joueurs étrangers qui disaient que c'était quelque chose. Je confirme. Ça apporte un vrai plus, ça transcende".

Champions Cup -  Jacques Porgieter et Florent Vanverberghe (Toulon) contre Newcastle
Champions Cup - Jacques Porgieter et Florent Vanverberghe (Toulon) contre Newcastle

S'il fait les allers-retours entre espoirs et professionnels depuis le début de la saison, sa première apparition avec "les grands" s'est dessinée durant la semaine précédent la rencontre. "Patrice est venu me voir, il m'a dit que j'allais travailler en deuxième ligne. Petit à petit j'ai vu que j'étais bien intégré aux entraînements. J'ai commencé à comprendre que j'allais y être. Puis, j'ai pleinement réalisé en voyant mon nom en salle de réunion. J'ai immédiatement passé un coup de fil à ma mère et mon frère", confesse-t-il dans un sourire.

La suite, ce sont les mots de son manager mais également de Juan Lobbe pour le rassurer, lui dire d'y aller sans pression, de se faire plaisir. "Juste avant de rentrer, le président m'a aussi glissé un mot sympa à l'oreille", assure-t-il. Tout cela lui donne l'envie de vivre cela à nouveau. Très vite. "Quand on goûte à Mayol, ça devient une addiction ! J'ai envie d'y retourner, de faire mes preuves. Mais je suis encore jeune, je dois travailler. M'améliorer sur le plan physique, technique, dans la circulation...". Quoi qu'il en soit, pour ses débuts, il a fait honneur à son maillot et a laissé entrevoir de grands espoirs. Même si lui s'est repassé le match cinq fois pour déchiffrer ses erreurs.

Fan de Joe Van Niekerk

Polyvalent deuxième ligne et numéro 8, "Les plus beaux postes du rugby" à son sens, le garçon est habitué aux sélections dans les équipes de France de jeunes. Il a connu ses premières apparitions en U17 avant d'être surclassé dans les catégories supérieures. Un vrai espoir du club qui symbolise pleinement le fameux projet de la "fabrique à champions" porté par la "génération Wilkinson" chère à Mourad Boudjellal. Si, comme tout bon toulonnais qui se respecte, il "bade" l'ouvreur Anglais, lui garde cependant un autre héros. Très cher aux habitués de Mayol. "Joe Van Niekerk m'a fait rêver. C'est l’emblème de Toulon pour moi. Il a marqué le club ", se souvient Florent Vanverberghe. Fils d'un ancien footballeur du Sporting Toulon, lui a très vite opté pour le rugby en intégrant le RCT dès l'âge de 6 ans.

Deception de Joe Van Niekerk  - Bayonne Toulon - 23 mars 2013
Deception de Joe Van Niekerk - Bayonne Toulon - 23 mars 2013

Porté par le rêve de marcher dans les pas de ses idoles. "J'ai eu la chance, une fois en âge d'avoir les premiers contrats, de constater que Toulon allait changer, en misant plus sur les jeunes. Je suis tombé au bon moment". Pour l'instant, cela lui réussit. La tête bien faite, bien entouré par sa mère, il a décroché son BAC S avec mention et poursuit ses études à distance avec une école de commerce. "J'ai le double projet, car une carrière c'est court, ça peut s'arrêter à tout moment sur une blessure. Les études permettent également de s'évader et de couper avec le rugby, même si je suis passionné. Voir autre chose, notamment quand on a des périodes de moins bien, ça fait du bien". Du talent, posé, intelligent... Le garçon semble avoir tout pour réussir. Un rayon de soleil dans la grisaille toulonnaise du moment.

Quatre joueurs du @RCTofficiel obtiennent leur bac ! Bravo à Erwan Dridi, Théo Lachaud, Mathieu Smaili, et Florent Vanverberghe !https://t.co/MMvCuXtoTd

— RCT - RC Toulon (@RCTofficiel) July 6, 2018
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