Saracens : La série noire

  • Clermont Auvergne v Saracens - 2017 European Champions Cup Finale
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  • Saracens - Clermont
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Les Londoniens n'ont plus gagné depuis le 28 octobre. Ils paient cher la ponction de l'équipe nationale et une avalanche de blessés.

Les Saracens n'ont plus perdu depuis vingt matchs en Coupe d'Europe, mais ils se présenteront demain face à Clermont en petite forme. En effet, ils restent sur une série de cinq défaites si l'on cumule le championnat anglais et la Coupe Anglo-Galloise. La dernière victoire remonte au 28 octobre contre les derniers du championnat, les London Irish. Ce n'était plus arrivé aux Londoniens depuis sept ans : une autre époque. En fait, les raisons de cette série noire sont faciles à comprendre : la ponction énorme de l'équipe nationale.

On ne se sépare pas des Alex Lozowski, Mako Vunipola, Owen Farrell, Jamie George, George Kruis, nick Isiekwe, Maro Itoje facilement. En plus, ils ont dû faire face à une avalanche de blessés : Shalk Brits, Dominic Day, Maro Itoje, Michael Rhodes, Duncan Taylor, Liam Williams et Billy Vunipola étaient tous à l'infirmerie ces dernières semaines. Le cas de Maro Itoje est symptomatiques, il a tellement été sollicité depuis deux saisons qu'on le croyait bionique. Même lui, est sujet aux blessures, il s'est fracturé la mâchoire et risque de manquer le début du Tournoi.

Saracens - Clermont
Saracens - Clermont

Debat sur l'avenir

Ce n'est donc pas la peine d'aller chercher plus loin les raisons de cette mauvaise passe. "Ne vous inquiétez pas, nous allons rebondir. Si vous regardez bien, nous avons perdu nos rencontres de championnat de très peu. Nos jeunes sont talentueux, mais ont besoin d'être encadrés par des gars d'expérience et il y eu vraiment trop d'absents avec totues ces blessures," a commenté Brad Barritt, capitaine et ancien centre international.

Mais il est intéressant de constater que cette situation a provoqué un gros débat en Angleterre car les clubs en ont marre dêtre ainsi ponctionné même si la RFU sait se montrer généreuse. Deux tendances se sont faits jour : ceux qui veulent allonger la saison de neuf à dix mois pour limiter, voire supprimer les doublons, mais le syndicat des joueurs n'est pas d'accord.

Certains joueurs ont même parlé de grêve. Une autre tendance demande la réduction du championnat à dix équipes pour réduire le nombre de dates. Il y aurait alors deux descentes et une manne financière accordée à la deuxième division pour faire passer la pilule vis à vis de ceux qui descendraient. Comme quoi le rugby anglais ne vit pas toujours au paradis comme on le croit.

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