Labit : "Comme un combat de boxe"

  • Laurent Labit (Racing 92)
    Laurent Labit (Racing 92)
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Laurent Labit, coentraîneur du Racing se félicitait de la justesse du premier acte. Pour lui, ses hommes ont écœuré le Munster.

Rugbyrama : Quels sont vos premiers sentiments ?

Laurent Labit : Nous avions très ben préparé le match. Quand nous sommes comme ça, en équipe. Nous sommes inarrétables. Oui, nous les avons complètement déstabilisés.

Nous vous avons senti particulièrement bien préparés à entamer ce match…

L.L. : Nous avions présenté le match avec une photo du combat de boxe Tyson-Holyfield. Nous leur avions dit que ce serait la même chose aujourd’hui. Il fallait nous imposer et refuser ce que le Munster allait nous proposer. Notamment, leur façon d’avancer par leurs d’avants, vous avez vu toutes les fautes de main inhabituelles qu’ils ont fait. C’était finalement impressionnant pour une équipe de ce niveau-là.

Comment expliquer ce festival d’efficacité offensive en première mi-temps ?

L.L. : Oui, nous avons su attaquer leur défense. Nous avons identifié qu’ils avaient une défense très forte des quinze mètres aux quinze mètres, plus friable sur les extérieurs. L’idée, c’était de taper deux fois directement au milieu et d’élargir par un troisième temps dans le sens. C’est ce que nous avons réussi avec Teddy Thomas.

Avez-vous souffert à la fin ?

L.L. : Oui mais notre défense fut très forte sur leurs occasions. Nous les avons écœurés. Oui, ils sont revenus à la fin, mais c’était trop tard.

Quid de l’importance de Donnacha Ryan ?

L.L. : Oui Donnacha fut très important pour nous après l’avoir été pour eux autrefois. Il nous a aidés à nous organiser pour les contrer en l’air et pour les empêcher de déclencher leurs fameux ballons-portés. Il s’est révélé très précieux.

Allez-vous savoir gérer les émotions avant la finale du 12 mai ?

L.L. : Nous allons vivre un sacré dilemme entre le championnat et la Coupe d’Europe. Pour l’instant, c’est à cette dualité que nous pensons. Mais nous espérons que, comme en 2016, l’Espagne va nous réussir. Mais j’ai vu ma performance du Leinster. Ils ont roulé sur leurs adversaires avec une entame terrible. Pour nous, il faudra gravir une marche supplémentaire.

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