La Rochelle doit tenir ses promesses

  • Levani Botia (La Rochelle)
    Levani Botia (La Rochelle)
  • Jeremy Sinzelle et Pierre Aguillon (au second plan), pour La Rochelle, face à l'Ulster - Champions Cup - 22 octobre 2017
    Jeremy Sinzelle et Pierre Aguillon (au second plan), pour La Rochelle, face à l'Ulster - Champions Cup - 22 octobre 2017
  • Les Scarlets célébrant leur victoire contre Bath en Champions Cup
    Les Scarlets célébrant leur victoire contre Bath en Champions Cup
  • Scarlets fans
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  • Levani Botia (La Rochelle)
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Publié le Mis à jour
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Auteurs d'un parcours européen impressionnant et relancés après une courte période à vide en Top 14, les Rochelais doivent assumer leur nouveau statut et s'affirmer sur la scène continentale en se hissant en demi-finale.

La Rochelle a le goût du voyage. Cette saison, les Maritimes se sont déjà imposés quatre fois loin de Deflandre, et ont ramené un match nul d'Oyonnax. Un bilan digne d'une formation qui peut légitimement prétendre à la qualifcation en Top 14. Et en Coupe d'Europe ? Oui, aussi. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si les Rochelais ont terminé premiers de leur poule : Six rencontres, quatre victoires, quatre points de bonus récoltés alors que la concurrence faisait rage avec leurs concurrents des Wasps, de l’Ulster et des Harlequins.

Jeremy Sinzelle et Pierre Aguillon (au second plan), pour La Rochelle, face à l'Ulster - Champions Cup - 22 octobre 2017
Jeremy Sinzelle et Pierre Aguillon (au second plan), pour La Rochelle, face à l'Ulster - Champions Cup - 22 octobre 2017

En clair, les hommes de Patrice Collazo ont montré qui étaient les patrons, eux qui vivaient pourtant leur première saison en Champions Cup. Maintenant, ils doivent assumer leur nouveau statut, et écrire l'une des plus belles pages de l'histoire du Stade rochelais. Comment ? En faisant plier les Scarlets, véritables phénomènes de la deuxième poule de Ligue Celte qu'ils dominent conjointement avec le Leinster depuis de longues semaines.

Les Scarlets célébrant leur victoire contre Bath en Champions Cup
Les Scarlets célébrant leur victoire contre Bath en Champions Cup

Voilà 11 ans que les Scarlets attendaient cette qualification. Wayne Pivac, le manager néo-zélandais de la franchise galloise confirme : "Cela fait trois ans que je suis ici et cela fait trois ans que nous travaillons pour ce match." Le peuple gallois aussi, attend ce rendez-vous avec impatience. L'intégralité des billets du Parc y Scarlets ont été vendus en tout juste 45 minutes. En ville, c'est l'ébullition. Les commerçants se réjouissent de faire face à un afflux exceptionnel de visiteurs, les hôtels sont pris d'assaut. De toute évidence, les Gallois ont décidé de sacrifier un possible voyage sur les vacances de Pâques pour venir soutenir leur équipe.

Scarlets fans
Scarlets fans

Se souvenir d'Edimbourg

Le contexte est donc on ne peut plus hostile. Mais comme nous l'avons déjà dit, les Rochelais savent comment s'imposer à l'extérieur. Même en Coupe d'Europe. L'année dernière, les hommes de Jason Eaton s'étaient imposés en quart de finale de Challenge Cup sur la pelouse d'Edimbourg, qui avait pourtant clairement ciblé cette compétition comme objectif prioritaires. Les Ecossais n'avaient perdu qu'une rencontre. Mais une fois encore, la Rochelle avait été plus forte, et s'était imposée 32 à 22. Seulement, leurs efforts avaient été gâchés quelques semaines plus tard par les Anglais de Gloucester, qui s'étaient imposés à Deflandre d'un souffle (14-16), et notamment grâce à une interception de l'ouvreur Freddy Burns sur une passe de Brock James. Difficile d'imaginer un scénario plus cruel.

Les Rochelais ont certainement tiré des leçons de cet échec. Et quoi qu'en dise leur manager Patrice Collazo, l'ASR fait bien partie des cadors du championnat. Comment ne pas l'être avec un effectif et un jeu de cette qualité ? Allez demander aux équipes de Top 14 si elles sont ravies à l'idée d'affronter la Rochelle...

Levani Botia (La Rochelle)
Levani Botia (La Rochelle)

Aujourd'hui, les Rochelais vont devoir démontrer qu'ils ont encore franchi un palier dans leur ascencion aussi régulière qu'impressionnante. Mais ils devront le faire sans nombre de leurs cadres, tels que Jason Eaton, Victor Vito, Jone Qovu, Geoffrey Doumayrou, Kini Murimurivalu, sans oublier Brock James qui n'entre visiblement plus dans les plans du staff. En face, leurs adversaires sont au complet, avec un effectif bardés d'internationaux gallois auquel s'ajoute le capitaine de l'Ecosse John Barclay qui évoluera au poste de numéro huit. Le défi est immense, mais la récompense aussi : une demi-finale européenne que les Rochelais pourraient disputer à Bordeaux, dans le prestigieux stade de Chaban-Delmas. De quoi trouver une source de motivation supplémentaire.

#Officiel En cas de victoire demain à Llanelli, les Jaune et Noir joueront leur demi finale de #ChampionsCup au Stade Chaban Delmas de Bordeaux, le 21 ou 22 avril, face au vainqueur de @leinsterrugby / @Saracens ! #FievreSR

— Stade Rochelais (@staderochelais) March 29, 2018
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