En une semaine, le Racing s’est dégagé un horizon ciel et blanc

  • Racing - Clermont
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  • Nyanga et Travers (Racing 92)
    Nyanga et Travers (Racing 92)
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Les Racingmen se sont qualifiés pour les demi-finales de la Champions Cup ce dimanche en s’imposant à Clermont (17-28). Une performance qui intervient dans la foulée d’une victoire à Lyon (22-24) ô combien précieuse dans le sprint final du Top 14.

D’un dimanche à l’autre, le Racing 92, s’est ouvert les portes de deux demi-finales. Une semaine avant sa démonstration de force à Clermont (17-28), qui lui a offert un ticket pour le dernier carré de la Champions Cup, il avait déjà pris une belle option sur celui du Top 14. Le fil rouge des deux rencontres ? Une décision arbitrale en sa faveur qui l’a fait basculer du bon côté. À Gerland, c’était un lancer vraiment pas droit d’Ole Avei mais non sifflé par M.Brousset dans le dernier quart d’heure qui avait été le point d’origine de l’essai de la gagne de Pat Lambie (22-24).*

À Marcel-Michelin, c’est une passe vers l’avant à un quart d’heure du terme de Dan Carter donnant l’essai à Marc Andreu qui a permis aux Ciel et Blanc de passer en tête et fait plonger mentalement des Jaunards dans le dur physiquement depuis déjà quelques minutes. Une action pourtant validée de façon assez invraisemblable par Wayne Barnes et son assistant vidéo. Un simple prêté pour un rendu pour l’entraîneur des arrières franciliens Laurent Labit qui a déclaré après la rencontre : "Avec la passe de Morgan Parra (décisive pour l’essai clermontois de Betham, ndlr), je pense que ça fait un partout. Ça équilibre" Et l’ancien Castrais de conclure : "Ce n’est pas l’arbitrage qui fait le résultat".

La victoire du duo Labit-Travers

Un point que ne manqueront pas de contester les supporters clermontois, dont le souvenir de la demi-finale de Top 14 perdue à Rennes en 2016 face à ces mêmes Racingmen, dans des circonstances litigieuses, demeure encore douloureux et vivace. Mais réduire le succès altoséquannais en terre auvergnate à une simple erreur d’arbitrage serait malhonnête. Il est aussi celui d’un groupe à la force de frappe exceptionnelle cette saison et particulièrement bien géré par ses entraîneurs.

Nyanga et Travers (Racing 92)
Nyanga et Travers (Racing 92)

À Lyon, Travers et Labit ont su trouver le bon dosage pour faire tourner quelques cadres (Nyanga, Lauret, Le Roux, Carter, Szarzewski) tout en envoyant une équipe suffisamment compétitive pour l’emporter. Il a aussi eu la bonne idée de donner une première titularisation à la charnière Machenaud-Lambie afin de ne pas trop partir dans l’inconnu au Michelin. Autre bonne idée, avoir osé piquer l’orgueil de Dan Carter, préservé dans le Rhône et relégué sur le banc ce dimanche pour des critères purement sportifs. Et l’ancien All Black a montré plus de belles choses en vingt minutes dimanche que durant toutes ces dernières semaines. Travers et Labit ont enfin décidé de récompenser Marc Andreu de sa saison incroyable en lui octroyant une place de titulaire pour ce grand rendez-vous et ce dernier, encore énorme, leur a rendu cette confiance.

Tous les voyants sont au vert

Le calendrier de fin de saison du Racing 92 est démentiel. Ses trois prochains rendez-vous ? Réception de Toulon, déplacement à Toulouse et "réception" du Munster, cette dernière se faisant au stade Chaban-Delmas de Bordeaux. Mais quel programme excitant pour les joueurs ! La victoire au Lou leur donne par ailleurs droit à un joker, eux qui ont déjà remporté deux des quatre matchs fixés par Laurent Labit dans son tableau de marche avant le derby francilien pour conserver leur deuxième place synonyme de demi-finales directes. Le Racing 92 n’a peut-être encore rien gagné cette saison mais il s’est donné en très peu de temps beaucoup de raisons d’y croire.

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