Urios : "Si j'avais pu changer les 15 mecs à la mi-temps, j'aurais changé les 15"

  • Christophe Urios (Castres) - 11 décembre 2016
    Christophe Urios (Castres) - 11 décembre 2016
  • Christophe Urios, le manager de Castres
    Christophe Urios, le manager de Castres
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CHAMPIONS CUP - Le manager de Castres, Christophe Urios, a très mal encaissé la défaite de son équipe à Montpellier dimanche (32-14), après avoir pourtant joué une heure en supériorité numérique. Il a remis en cause l'investissement de ses joueurs pour la Coupe d'Europe.

Christophe Urios est en colère. Et c'est peu de la dire. La défaite face à Montpellier (32-14) l'a fait sortir de ses gonds. On a été nuls en première mi-temps et catastrophiques en seconde. On ne va pas tourner autour du pot. Dans ce sport, il faut de l'engagement. On avait le sentiment que c'était facile, qu'il suffisait de mettre de la vitesse, de tenir le ballon pour s'ouvrir des espaces. Mais, on a pris une rouste. Le technicien tarnais fait notamment référence au scénario de la rencontre où le CO a évolué durant plus d'une heure en supériorité numérique après le carton rouge de Kubriashvili.

Christophe Urios, le manager de Castres
Christophe Urios, le manager de Castres

On a fait un non-match. On a eu un faux cadeau avec le carton rouge car on pouvait s'attendre à une compensation. On a cru que le carton rouge suffirait à lui seul et on n'a pas accéléré, déplorait le troisième ligne Alexandre Bias. Si j'avais pu changer les quinze mecs à la mi-temps, j'aurais changé les quinze. On a été pénalisés en mêlée. On a été nuls dans l'orientation du jeu. On a inventé des choses pas programmées, pestait Urios. Fort probable que les prochaines séances d'entraînement du côté du Lévézou soient animées.

On va se donner rendez-vous à Pierre-Antoine dimanche à onze heures. On mangera des saucisses-frites (Christophe Urios)

Surtout, Urios s'est posé des questions sur l'investissement de ses joueurs sur la scène européenne. Moi, j'ai envie de jouer la Coupe d'Europe, mais on voit que les joueurs, eux, n'ont pas envie. On avait fait un grand match devant Northampton, mais est-ce que ce n'était pas un trompe l'oeil ?. Après la phase aller, le CO pointe à la 3e place de son groupe, à 6 longueurs du Leinster et 5 de Montpellier.

Une position délicate, avouons le. Cette lourde défaite a clairement réduit les chances de qualification du CO pour les quarts de finale. Cela sent la fin, murmurait Bias. Urios, lui, ne se faisait quasiment plus d'illusion. On va partir en vacances. On va se donner rendez-vous à Pierre-Antoine dimanche à onze heures. On mangera des saucisses-frites.

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