Un match arrêté à la 64e minute mais un succès bonifié pour Toulouse

  • Arthur Bonneval (Toulouse) - 10 décembre 2016
    Arthur Bonneval (Toulouse) - 10 décembre 2016
  • Gillian Galan (Toulouse) face aux Zebre - 10 décembre 2016
    Gillian Galan (Toulouse) face aux Zebre - 10 décembre 2016
  • Alexis Palisson (Toulouse) - 10 décembre 2016
    Alexis Palisson (Toulouse) - 10 décembre 2016
Publié le Mis à jour
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CHAMPIONS CUP - A cause d'un épais brouillard à Parme, la rencontre entre les Zebre et le Stade toulousain a pris fin à la 64e minute sur décision de l'arbitre en accord avec les deux équipes. La victoire revient tout de même à Toulouse, qui avait fait le boulot avant la pause pour décrocher le bonus offensif (3-36).

Ils l'avaient quasiment annoncé, en tout cas ils l'espéraient tous, c'est désormais chose faite pour les protégés d'Ugo Mola, vainqueurs avec le bonus offensif (6-36). Presque un exploit, tant les éléments semblaient contre les Haut-garonnais à l'approche de la rencontre. Celle-ci, qui devait se disputer à 20h45, avait été avancée plutôt que repoussée. Les Toulousains avaient été obligés de passer par Milan et de trouver une liaison de fortune en bus pour rallier Parme. Et puis, ce brouillard, annoncé pour la soirée, qui s'invitait petit à petit sur la pelouse du stade Sergio-Lanfranchi. Pas idéal pour disputer une rencontre de rugby de haut niveau.

Comment négocie-t-on ce genre d'aléas, du coup ? En se concentrant sur la tâche à accomplir, et en faisant les choses dans l'ordre. Face à des Italiens plutôt limités offensivement, les Rouge et Noir ont su le faire. Surtout, ils ont su se montrer patients lors d'une entame de match qui les voyait acculés dans leur camp. Deux pénalités de Canna (3e, 10e) ne déstabilisaient pas le Stade qui faisait le dos rond grâce à une défense bien en place et efficace sur l'homme. D'abord gênés par les montées en pointe des centres italiens, les pensionnaires d'Ernest-Wallon allaient rapidement trouver des solutions.

Gillian Galan (Toulouse) face aux Zebre - 10 décembre 2016
Gillian Galan (Toulouse) face aux Zebre - 10 décembre 2016

Fickou intenable, Bonneval confirme

Ces solutions, elles venaient notamment par l'intermédiaire de Gaël Fickou, très remuant au centre du terrain et déclencheur du premier essai aplati par Athur Bonneval grâce à un magnifique coup de pied au-dessus du premier rideau italien très agressif. L'international aplatissait lui-même le deuxième essai tout en vivacité et en force, imité quelque instants plus tard par Joe Tekori grâce à une excellente gestion du jeu de Sébastien Bézy.

Alexis Palisson (Toulouse) - 10 décembre 2016
Alexis Palisson (Toulouse) - 10 décembre 2016

Le quatrième essai, juste avant la pause, traduisait déjà le fossé qui s'élargissait sur le plan physique avec un rush tout en puissance de Yoann Huget dans l'axe d'un ruck. Le bonus offensif était en poche avant même que la mi-temps ne soit sifflée. Et puis venait ce deuxième acte qui reprenait dans une épaisse purée de pois. Le jeu s'en faisait largement ressentir, avec des maladresses de plus en plus fréquentes.

Les Toulousains tentaient dans des conditions qui nivelaient le jeu par le bas. Arthur Bonneval, une nouvelle fois décalé par Fickou, profitait tout de même de son seul ballon exploitable pour inscrire un superbe essai d'ailier à la suite d'un duel parfaitement négocié. Le seul éclair dans une deuxième période où, très franchement, il fallait plisser les yeux pour suivre le cuir. M. Davies mettait d'ailleurs un terme aux débats à la 64e minute de jeu, avec l'accord des deux parties. Toulouse assure néanmoins l'essentiel avec les cinq points espérés. Match retour la semaine prochaine : objectif inchangé.

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