Papé : "Quel bonheur d’avoir partagé autant de moments avec ces types-là !"

  • Pascal Pape - Stade français
    Pascal Pape - Stade français
  • Sergio Parisse et Gonzalo Quesada (Stade français)
    Sergio Parisse et Gonzalo Quesada (Stade français)
  • Pascal Papé (Stade français) porté par ses coéquipiers à l'issue de la rencontre remportée face au Racing 92 - 30 avril 2017
    Pascal Papé (Stade français) porté par ses coéquipiers à l'issue de la rencontre remportée face au Racing 92 - 30 avril 2017
  • Jules Plisson, Rabah Slimani et Paul Gabrillagues (Stade français) - 12 mai 2017
    Jules Plisson, Rabah Slimani et Paul Gabrillagues (Stade français) - 12 mai 2017
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BARRAGE DE CHAMPIONS CUP - Pour leur dernier match de la saison, les joueurs du Stade français défieront Northampton en barrage de la Champions Cup (vendredi, 20h45). Une rencontre où l’émotion sera particulièrement vive alors que l’annonce du repreneur parisien est imminente.

Bon promis, cette fois, c’est bien la der des ders ! Entre le derby face au Racing 92, la der à Jean-Bouin et la finale de la Challenge Cup, le Stade Français surfe depuis plusieurs semaines sur une vague émotionnelle sans fin. On enchaîne les semaines particulières, confie Gonzalo Quesada. Depuis quelques jours, c’est forcément particulier mais il y a eu tellement d’émotions que ça n’arrive pas d’un coup. C’est un peu dilué. On a pu se servir de ce côté émotionnel positivement pour préparer pas mal de nos matches mais il ne faut pas cacher que cette semaine a été plus compliquée que jamais...

À force d’appuyer sur le bouton émotionnel avant chaque rencontre, le directeur sportif argentin doit désormais trouver un nouveau ressort psychologique. J’ai peur que si on repart sur ce discours, les joueurs me disent 'c’est bon'…, s’amuse-t-il. Mais c’est impressionnant de voir comment on a travaillé malgré cette atmosphère. On a encore la possibilité de finir avec un exploit.

Sergio Parisse et Gonzalo Quesada (Stade français)
Sergio Parisse et Gonzalo Quesada (Stade français)

Opposés à Northampton après avoir écarté Cardiff lors du premier barrage (46-21), les Parisiens auront la lourde tâche de se déplacer au Franklin’s Garden où la province du Connacht a chuté le week-end dernier (21-15). J’ai vu le match de Northampton. Quand tu vois la qualité de cette équipe et comment ils ont fêté la victoire, tu comprends à quel point ce match chez eux compte, prévient Quesada. Ils ciblent cette qualification comme priorité. Je m’attends à une équipe avec toutes leurs énormes individualités. Il faudra se hisser à la hauteur de ce combat. Un combat auquel participera Louis Picamoles mais également les joueurs retenus pour la Tournée des Lions britanniques et irlandais en Nouvelle-Zélande : Courtney Lawes et George North.

Ce ne sont pas des collègues de travail, ce sont vraiment des amis (Papé)

De retour à la compétition après avoir purgé trois matches de suspension en raison d’un coup de poing sur Henry Chavancy lors du derby face au Racing 92, Pascal Papé jouera bien le dernier match de sa carrière sur le sol anglais. De toutes mes saisons, c’est la première où l'on passe par toutes les émotions et les ressentis, souligne le deuxième ligne international. Au-delà du terrain, cette saison a été exceptionnelle pour tout le monde. Elle a rapproché beaucoup de gens. C’est important de savoir être fiers de ce qu’on a fait. On s’est aperçus que les valeurs étaient encore un petit peu là. Ça fait du bien parce que parfois, on peut en douter.

Pascal Papé (Stade français) porté par ses coéquipiers à l'issue de la rencontre remportée face au Racing 92 - 30 avril 2017
Pascal Papé (Stade français) porté par ses coéquipiers à l'issue de la rencontre remportée face au Racing 92 - 30 avril 2017

A l’instar du natif de Givors, de nombreux joueurs tels que Rabah Slimani, Raphaël Lakafia, Geoffrey Doumayrou ou bien encore Hugo Bonneval tireront leur révérence sous la tunique parisienne vendredi soir. C’est un groupe qui a énormément de caractère, franc du collier, insiste Papé. Il a su se dire les choses à un moment où il fallait se dire les choses. C’est pour ça que tous les mecs s’aiment et aiment la tunique avec laquelle ils jouent ensemble. Après, ça fait mal au cœur de perdre des amis. Ce ne sont pas des collègues de travail, ce sont vraiment des amis. Comme Gonzalo qui a donné beaucoup de sa personne, de son temps et qui a fait un boulot exceptionnel. Ça fait une petite boule au ventre de finir un cycle. C’est comme quand tu vas à l’école, les derniers jours t’as mal au bide parce que tu n’es pas sûr de retrouver tes potes l’année d’après. Enfin, je vous parle d’école, c’est un exemple, je n’y suis jamais trop allé (sourire). Mais quel bonheur d’avoir partagé autant de moments avec ces types-là.

Un groupe éparpillé autour de la reprise du club

Une victoire contre les Saints vendredi soir - avec une qualification en Champions Cup à la clé - constituerait l’apothéose d’une saison complètement folle et un signal positif pour le repreneur dont le nom devrait être dévoilé dans les prochaines heures (l’homme d'affaires allemand Hans-Peter Wild aurait été choisi par Thomas Savare. Le choix devrait être validé par l’association du Stade français ce mercredi, dans la soirée, ndlr.)

Jules Plisson, Rabah Slimani et Paul Gabrillagues (Stade français) - 12 mai 2017
Jules Plisson, Rabah Slimani et Paul Gabrillagues (Stade français) - 12 mai 2017

Le sujet qui a occupé l’esprit toute la semaine concerne l’avenir, l’organisation de la reprise, reconnaît Gonzalo Quesada. L’équipe a vraiment été éparpillée autour de ça même si j’ai fait de mon mieux pour remettre la tête à l’endroit de tout le monde. J’espère qu’on pourra switcher sur ce match en prenant l’avion pour finir le boulot. Il faudrait éviter de fermer ce cycle sur une défaite.

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