L'antisèche : Face à ces Saracens-là, il n’y avait rien à faire

  • La joie des Saracens après leur victoire face à Clermont
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  • Les Saracens champions d'Europe - 13 mai 2017
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  • L'essai de Nick Abendanon (Clermont) face aux Saracens - 13 mai 2017
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  • Chris Ashton (Saracens) - 13 mai 2017
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  • Rémi Lamerat et Camille Lopez (Clermont) - 13 mai 2017
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Publié le Mis à jour
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CHAMPIONS CUP - Ce samedi soir, les Saracens ont récité leur remarquable rugby pour battre Clermont (17-28) et conserver leur titre européen. Contrairement aux finales précédentes, les Clermontois n'ont pas beaucoup de regrets à nourrir, tellement les Sarries étaient au-dessus...

Le jeu : Clermont privé de munitions

Que ces Saracens sont durs à jouer... Clermont a pu le vérifier ce samedi. L'ASM a tout simplement été privée de ballons : 60% de possession et 68% d'occupation pour les Sarries lors de cette finale. Les tenants du titre ont maîtrisé l'évènement et surtout leur rugby. De quoi prendre le large pour mener 0-12 après seulement 23 minutes de jeu et des réalisations de Chris Ashton et George Kruis. Si les Clermontois ont livré une belle bataille, revenant notamment à 14-15 après les essais de Rémi Lamerat et Nick Abendanon, les Anglais n'ont pas tremblé plus que ça. Plus forts, ils ont même rajouté un essai en fin de partie par Alex Goode. Histoire d'affirmer une fois de plus leur incontestable supériorité.

Les Saracens champions d'Europe - 13 mai 2017
Les Saracens champions d'Europe - 13 mai 2017

Les joueurs : monstrueux frères Vunipola

Les Saracens comptent de nombreux fabuleux joueurs dans leurs rangs. Comme les frères Billy (72 mètres parcourus, 8 défenseurs battus) et Mako Vunipola (14 plaquages), qui n'ont cessé d'avancer ce samedi (36 courses à eux 2). Derrière, Owen Farrell a toujours joué juste, Brad Barritt a fait office de bélier pour fixer la défense clermontoise et Goode a régalé avec une passé décisive et un essai.

Du côté de l'ASM, Peceli Yato (2 franchissements, 96 mètres parcourus, 5 défenseurs battus) et Fritz Lee (17 plaquages) ont longtemps rivalisé. Comme Lamerat au centre (1 essai, 19 plaquages). Bonne copie rendue par Abendanon, décisif en attaque et en défense. Morgan Parra doit lui par contre vite oublier cette finale, qu'il a totalement ratée.

L'essai de Nick Abendanon (Clermont) face aux Saracens - 13 mai 2017
L'essai de Nick Abendanon (Clermont) face aux Saracens - 13 mai 2017

Le facteur X : Chris Ashton

Chris Ashton a inscrit sur la pelouse de Murrayfield ce samedi soir son 37e essai sur la scène européenne, battant ainsi le record de Vincent Clerc (36). Sa réalisation (12e) a permis de lancer les Sarries en débloquant le compteur anglais sur sa 2e occasion seulement. En début de match, l’ailier avait déjà donné des frissons aux Clermontois, en se faisant reprendre à quelques mètres de la ligne d’en-but par Abendanon. Souvent détesté, décrit comme surcoté, Ashton n'en demeure pas moins un finisseur hors pair. Un véritable facteur X.

Chris Ashton (Saracens) - 13 mai 2017
Chris Ashton (Saracens) - 13 mai 2017

Le tweet logique

#ChampionsCup - @owen_faz (@Saracens) élu meilleur joueur européen de la saison https://t.co/czEllkP03P pic.twitter.com/dOGVkv4gxP

— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) May 13, 2017

La stat : 18

En s’imposant ce samedi face à Clermont, les Saracens ont battu le record d’invincibilité sur la scène continentale. Avec 17 victoires et 1 match nul, les doubles champions d’Europe en titre ont ainsi dépassé le record de 17 matches sans défaite détenu jusque-là par le Leinster entre 2010 et 2012. L’ASM, dernier bourreau des Anglais lors de la demi-finale de 2015, n’a pas pu mettre fin à cette incroyable série.

La décla : Franck Azéma (directeur sportif de Clermont)

Ils ont été supérieurs à nous, on a été dominés. Il n'y a rien à dire. On a été constamment sous pression. Mais on n'a pas à rougir de ce qu'on a fait. C'est le sport de haut niveau...

La question : les Clermontois doivent-ils avoir des regrets ?

Perdre une finale, c'est toujours très dur. Quoiqu'il arrive... Et surtout à Clermont, coutumier du fait. Mais honnêtement, les Auvergnats n'ont pas beaucoup de regrets à nourrir ce samedi soir. Pourquoi ? Parce que les Saracens étaient plus forts, tout simplement. Autant il y avait vraiment la place face à Toulon en 2013 et 2015, autant ces Sarries-là semblent intouchables.

Rémi Lamerat et Camille Lopez (Clermont) - 13 mai 2017
Rémi Lamerat et Camille Lopez (Clermont) - 13 mai 2017

Si leur rugby n'est pas le plus spectaculaire du monde, il est remarquablement bien huilé. Les joueurs de Mark McCall connaissent leur partition sur le bout des doigts et la récite merveilleusement bien. Le rugby des Sarries, c'est de loin le plus complet d'Europe. Alors messieurs les Clermontois : bravo pour votre superbe parcours. Mais cette fois-ci, pas de regrets. Ça n'en vaut pas la peine ce coup-ci...

Avec Maxime GIL

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