Chalureau : "Je n’ai pas le droit de me louper dans le combat"

  • Champions Cup - Bastien Chalureau (Montpellier) au plaquage face au London Irish
    Champions Cup - Bastien Chalureau (Montpellier) au plaquage face au London Irish
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CHAMPIONS CUP - Auteur d’un match plein sur la pelouse des London Irish, le deuxième ligne montpelliérain Bastien Chalureau est revenu sur cette performance qui lance parfaitement la campagne européenne des Cistes, ainsi que sur son rôle dans l’effectif...

Au vu de la première mi-temps, on imagine que le discours à la mi-temps a dû être musclé…

Un peu, mais pas tant que ça finalement. On était très déçus de notre première mi-temps, il y avait beaucoup de frustration. On s’était dit des mots et derrière, on fait ça… On commet trop d’erreurs et les London Irish s’en sont nourris. On prenait à chaque fois trois ou cinq points…

Toute la semaine, staff et joueurs ont dit que cette compétition était la nouvelle priorité. Comment expliquez-vous cette absence en première mi-temps ?

Le changement de climat peut-être ! (rires) Pourtant, on s’y était préparés pourtant, en sortant dehors deux fois dans la journée pour nous y faire… Mais ça nous a choqué quand même… Plus sérieusement, je pense qu’on est entrés un peu trop tranquilles sur le terrain. Et comme ce fut le cas contre Bayonne, le carton rouge a réveillé l’adversaire, alors que de notre côté, cela a eu tendance à nous endormir. Heureusement qu’il y a eu cet essai en fin de première mi-temps… On rentre aux vestiaires avec "seulement" onze points de retard. Et puis les London Irish ont un jeu basé sur le déplacement. A quatorze, ils ont eu plus de mal à s’y tenir.

Vous avez semblé, en deuxième mi-temps, retrouver du liant entre avants et trois-quarts…

Oui, en première mi-temps nous avons eu tendance à surjouer. En deuxième, nous sommes revenus sur du classique, avec des mauls, du combats, des gros déblayages… cela nous a remis dans l’avancée et cela a tout changé.

Le MHR semble avoir retrouvé du caractère depuis le mois d’octobre…

On a toujours bien vécu dans le vestiaire, mais il nous est arrivés de nous louper sur le combat. Et dans le rugby, on ne peut passer à côté de ça. Si les avants dominent, tout est plus facile derrière. En revanche si les trois-quarts font de la m… on les insulte ! (rires)

Vous étiez récemment blessé à l’épaule, mais vous n’en avez pas donné l’impression avec un 21/21 en défense…

Je m’étais blessé à l’acromio contre Bordeaux-Bègles, en tout début de saison et depuis je traîne cette blessure. Mais on m’a récemment changé ma protection d’épaule thermo-moulée pour un modèle plus sophistiqué, et cela me protège mieux. Ma semaine de vacances la semaine dernière m’a fait du bien aussi.

A la différence de l’équipe, on vous a trouvé constant sur toute la partie…

Je suis un des leaders de combat dans l’équipe, donc je n’ai pas le droit de me louper dans le combat. Je dois montrer l’exemple dans ce domaine, donc je me concentre dans ce registre pour motiver les mecs, ainsi qu’en mêlée…

La dernière mêlée, sur laquelle vous emportez les London Irish a t-elle fait du bien ?

Oh que oui ! On sait qu’en Premiership, ils disputent moins les mêlées. C’est une sorte de pacte de non-agression. En France, c’est l’inverse : c’est un pacte d’agression tous les week-ends. On se disait qu’ils allaient se relâcher un peu, et cela a payé…

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