Tales a ressenti une "lassitude mentale" après le Mondial

Par Rugbyrama
  • Rémi Tales (Racing 92) à la relance contre Pau
    Rémi Tales (Racing 92) à la relance contre Pau
  • Dan Carter (premier plan) et Rémi Tales à l'entrainement du Racing 92
    Dan Carter (premier plan) et Rémi Tales à l'entrainement du Racing 92
Publié le Mis à jour
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COUPE D'EUROPE - L'ouvreur Rémi Tales a ressenti "une lassitude mentale" à son arrivée au Racing 92 après la Coupe du monde désastreuse pour le XV de France, a-t-il expliqué jeudi, trois jours avant le match de Coupe d'Europe face aux Scarlets.

Vous rejouerez dimanche cinq semaines après votre dernier match. Dans quel état d'esprit êtes-vous ?

Rémi TALES: Je suis content, forcément, de retrouver le terrain, en plus pour un match important qui peut nous permettre de valider notre qualification. C'est un grand plaisir de réintégrer l'équipe qui a gagné et "tourné" (nombreux changements effectués d'un match à l'autre, en son absence, NDLR). J'espère que je serai à la hauteur. J'ai envie de retrouver le goût de la victoire avec l'équipe.

J'essaie de travailler au quotidien avec Dan Carter, d'écouter les petits conseils qu'il me donne
Dan Carter (premier plan) et Rémi Tales à l'entrainement du Racing 92
Dan Carter (premier plan) et Rémi Tales à l'entrainement du Racing 92

Sur un plan personnel, avec-vous eu un coup de mou après la Coupe du monde, alors que vous deviez en plus vous intégrer à un nouveau club ?

R.T: Un coup de mou, non. Cela a été dur surtout psychologiquement de sortir de la Coupe du monde de cette manière (défaite 13-62 contre les All Blacks en quarts de finale, NDLR). Après, je n'étais pas titulaire, donc physiquement (au retour) ça allait. Mais rebasculer dans un nouveau club (il jouait à Castres la saison dernière), trouver de nouveaux repères, forcément ce n'était pas évident. Il y a surtout eu une lassitude mentale. J'espère que les cinq semaines pendant lesquelles je n'ai pas joué m'ont fait du bien. J'ai envie de rejouer et de passer un maximum de temps avec mes nouveaux coéquipiers.

Dan Carter est arrivé à votre poste en décembre. Comment faire pour lui prendre sa place ?

R.T: (Rires) C'est compliqué hein. C'est vraiment un grand joueur. Même si je ne joue pas, j'essaie de regarder comment il joue. Comme on dit, il est beau à voir jouer et j'essaie de travailler au quotidien avec lui, d'écouter les petits conseils qu'il me donne. Même si j'ai bientôt 32 ans, je peux continuer à progresser. On échange sur des points de vue, même si je n'ai pas grand chose à lui apprendre. Quand il pense que je peux changer quelque chose, il me le dit. Je l'écoute, il a quand même de l'expérience (rires)!

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