Le Top 10 des phrases choc de Lorenzetti

  • Jacky Lorenzetti, le président du Racing 92 - Décembre 2015
    Jacky Lorenzetti, le président du Racing 92 - Décembre 2015
  • Le président du Racing-Metro, Jacky Lorenzetti, lors de la présentation de l'Arena 92
    Le président du Racing-Metro, Jacky Lorenzetti, lors de la présentation de l'Arena 92
  • Jacky Lorenzetti présent à l'Altrad Stadium pour le match Montpellier Racing - 16 août 2014
    Jacky Lorenzetti présent à l'Altrad Stadium pour le match Montpellier Racing - 16 août 2014
  • Grande guerre des mots entre Boudjellal (Toulon) et Lorenzetti (Racing)
    Grande guerre des mots entre Boudjellal (Toulon) et Lorenzetti (Racing)
  • Jacky Lorenzetti et Dan Carter (Racing 92) - novembre 2015
    Jacky Lorenzetti et Dan Carter (Racing 92) - novembre 2015
Publié le Mis à jour
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CHAMPIONS CUP - Jacky Lorenzetti forme, avec Mourad Boudjellal, le duo de présidents le plus médiatique du Top 14. À l'instar de son homologue toulonnais, qu'il ne manque pas de titiller dès que l'occasion se présente, le patron du Racing 92 a toujours eu un goût prononcé pour la joute verbale. Voici notre classement de ses phrases choc.

Arrivé à la tête du club francilien en 2006, Jacky Lorenzetti avait déjà en tête le projet de sa vie : bâtir une enceinte polyvalente qu'il baptisera l'Arena 92. Un projet validé au terme d'un long combat et 27 recours.

Plus que la fin de quelque chose, je dirais que l'Arena est le début d’une grande aventure et d’une ère nouvelle pour le Racing, voire pour la culture en France. Sans elle, je ne serais pas venu au rugby, ou du moins je n'y serais pas resté.
Le président du Racing-Metro, Jacky Lorenzetti, lors de la présentation de l'Arena 92
Le président du Racing-Metro, Jacky Lorenzetti, lors de la présentation de l'Arena 92

Pas issu du milieu du rugby, l'homme d'affaire franco-suisse a débarqué avec un discours parfois difficile à entendre pour les puristes.

Je fais partie des gens qui pensent qu’on n’est pas obligé de regarder un match de rugby sous la pluie et de voir des rugbymen faire du waterpolo dans la boue pour offrir un spectacle de qualité.

Le fondateur de Foncia a changé le destin d'un club qui végétait en fond de classement du Pro D2.

Je ne m'inscris pas dans le mécénat. Je suis arrivé avec un vrai projet d'entreprise et mon rêve est que le Racing me survive.

Habitué à réussir sur le plan professionnel, Lorenzetti pensait conquérir rapidement le Top 14. La vérité du terrain fut différente, lui qui a dû attendre huit ans pour gagner son premier match de phases finales.

Quand j'ai repris le club, je m'étais donné trois ans pour monter en Top 14 et trois ans pour être champion. Je suis donc déjà en retard, dans un échec relatif.
Jacky Lorenzetti présent à l'Altrad Stadium pour le match Montpellier Racing - 16 août 2014
Jacky Lorenzetti présent à l'Altrad Stadium pour le match Montpellier Racing - 16 août 2014

Des échecs, le président du Racing en a surtout connus dans le recrutement. Le modèle qu'il a tenté de créer, avec des internationaux celtes, n'a pas porté ses fruits. Mais pire que tout, il a dédaigné la possibilité d'enrôler Jonny Wilkinson, laissant la gloire à son meilleur ennemi Mourad Boudjellal.

Je ne suis pas un joueur de poker ! On m'avait déjà présenté les cartes, il y a quelques années, pour Jonny Wilkinson. On a regardé son background et on avait vu qu'il n'avait disputé que six matches en moyenne sur les trois dernières années. On s'était alors dit que ce n'était pas possible et qu'on ne le ferait pas et Boudjellal a pris la mise.

Jacky Lorenzetti et Mourad Boudjellal ont toujours entretenu des rapports ambigus. Les deux hommes adorent s'envoyer des piques par presse interposée. Dans une sortie médiatique mémorable avant la demi-finale de Top 14 de la saison 2013-2014, le président du Racing avait sorti le bazooka.

On est différent de Mourad. Lui, en ce moment, c’est un peu sa fête. Il a pu voir le tournoi de tennis de Monte-Carlo, le Grand Prix de Formule 1 et surtout le festival de Cannes qui arrive. C’est formidable pour lui car il va y avoir du strass et des paillettes, il va être à son aise et va pouvoir s’exprimer. Non seulement dans les Grosses Têtes mais aussi devant un parterre de stars. Nous, on n’est pas dans ce genre-là, mais plus dans le style travailleur et laborieux.

L'éternel credo de l'homme d'affaires : opposer sa politique, sérieuse et réfléchie, à celle de son ami toulonnais, plus dans le buzz.

Mourad est exubérant, il en rajoute, il a besoin de stars…Lui c’est Gala tous les jours, nous on est plus Midol, l’Équipe et le Parisien.
Grande guerre des mots entre Boudjellal (Toulon) et Lorenzetti (Racing)
Grande guerre des mots entre Boudjellal (Toulon) et Lorenzetti (Racing)

En plus de sa guéguerre médiatique avec Boudjellal, Jacky Lorenzetti a mené d'autres escarmouches. Pas du genre à se laisser attaquer sans riposter, il avait livré en février dernier une réponse cinglante à Patrick Wolff, démissionnaire du Comité directeur de la LNR. Ce dernier avait eu le malheur de pointer du doigt les dérives économiques du rugby professionnel.

Je trouve qu'on est trop négatif sur l'arrivée de l'argent dans le rugby. Cela veut dire quoi ? Qu'il n'aurait pas fallu décider que le rugby devienne professionnel ? Ce n'est pas moi qui ai choisi cela. Ce sont ceux qui étaient aux commandes à l'époque, à savoir messieurs Blanco, Camou et Wolff. Après, il faut pouvoir gérer le professionnalisme.

Le président du Racing a mené durant son mandat des combats moins exposés, notamment contre le Salary Cap qu'il trouve mal pensé.

À l'époque, tous les présidents de Top 14, y compris Mourad Boudjellal, ont voté pour le Salary Cap et les JIFF, sauf moi. Quand cela a été voté, j'ai dit que j'étais pour le principe de limiter les dépenses et jouer la carte de la formation mais contre le fait de légiférer car l'impossibilité de contrôler est réelle. Cela se vérifie aujourd'hui.

Le Racing dispute ce dimanche une demi-finale de Champions Cup et est bien parti pour terminer dans les quatre premiers de la phase régulière du Top 14. Après des années de frustration sportive, Jacky Lorenzetti n'a donc jamais été aussi près de toucher son but, à savoir gagner un titre. Une réussite en partie due à l'arrivée de Dan Carter, la grande fierté du président des Ciel et Blanc. Le jour de l'annonce de sa signature, il n'avait d'ailleurs pas caché sa joie, en faisant du Lorenzetti.

Dan sera le joueur le mieux rémunéré du club, mais aussi celui qui coûtera le moins cher. Son salaire sera largement amorti par les retombées financières et l'image du club dans le monde qu'il va nous apporter. C'est une excellente nouvelle pour le Top 14 et encore plus pour nous.
Jacky Lorenzetti et Dan Carter (Racing 92) - novembre 2015
Jacky Lorenzetti et Dan Carter (Racing 92) - novembre 2015
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