Un (grand) match pour sauver toute une saison

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  • Geoffrey Doumayrou et Hugo Bonneval (Stade français) - 19 décembre 2015
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CHAMPIONS CUP - Six ans après sa dernière participation à la grande Coupe d’Europe, le Stade français retrouvera dimanche (14h45), face à Leicester, les phases finales de la Champions Cup. Malmenés en Top 14, les Parisiens restent malgré tout confiants pour essayer de sauver leur saison sur la pelouse de Welford-Road…

Il y a tout le monde à l’entraînement, on se marchait un peu dessus. C’est bizarre… Geoffrey Doumayrou esquisse un sourire. Les grands rendez-vous guérissent souvent les petits bobos. Et ceux des Parisiens commençaient à créer un sérieux embouteillage à l’infirmerie. Mais ils seront bien là! Les Parisse, Danty, Papé, Waisea… Tous les invalides de ces dernière semaines!

Opposé aux Tigers de Leicester en quart de finale de la Champions Cup (dimanche, 14h45), le Stade français se présentera sur la pelouse de Welford Road avec toutes ses forces vives! Un match, ou plutôt LE match pour sauver la saison du Stade français, champion de France en titre écarté des phases finales du Top 14.

La déception de Julien Dupuy en championnat
La déception de Julien Dupuy en championnat

Six ans après sa dernière campagne dans la grande Coupe d’Europe et ce quart de finale face au Stade toulousain en 2010 (défaite 42-16), les Parisiens retrouveront l’ivresse de la Champions Cup et de ses matches couperets. Il y a à la fois de l’excitation et l’appréhension de se dire qu’on joue notre saison sur ce match-là, confie le pilier international Rabah Slimani. Ça va être assez particulier pour nous. Il y a longtemps qu’on attend ce quart de finale. Il y a eu un pacte entre nous en début de saison. Après, ça c’est plus ou moins bien passé mais on s’est cassé la tête pour en arriver à ce stade et ce serait bête de s’arrêter là. Je ne sais pas si notre saison sera sauvée en cas de victoire mais on sera content d’aller en demie et, pourquoi pas, d’aller jusqu’au bout.

Plus forts dans l'adversité ?

Douzième du Top 14, le Stade français espère donc provoquer ce paradoxe un peu fou de triompher sur la scène continentale. J’aime cette adversité d’être douzième du championnat avec des stats catastrophiques, d’avoir tout contre nous mais c’est peut-être ça notre plus grande force, explique le Directeur Sportif Gonzalo Quesada. On croit beaucoup en nous quand ça devient très dur.

Gonzalo Quesada (Stade français) - 27 mars 2016
Gonzalo Quesada (Stade français) - 27 mars 2016

Ça tombe bien, ce quart de finale s’annonce particulièrement dur. C’est une équipe redoutable avec beaucoup d’expérience, une mêlée avec une première ligne d’une énorme qualité, insiste le capitaine Sergio Parisse. Bien évidemment, ils sont favoris mais on ira sans complexe et avec beaucoup d’enthousiasme, en essayant d’aller à la guerre. Cette année, on fait une saison… décevante, pour être diplomatique (sourire). Il faut assumer et ne pas se chercher d’excuses. Mais sur trois matches, on peut faire l’histoire de ce club.

Il faut vraiment qu’on se prouve certaines choses sur ce match (Doumayrou)

Mais pour écrire ces pages et offrir au club de la capitale un premier titre européen, faut-il encore oublier les maux du championnat. Par rapport à notre situation et à notre jeu en ce moment, il faut vraiment qu’on montre des choses et qu’on se prouve certaines choses sur un match à l’extérieur, insiste le trois-quarts centre Geoffrey Doumayrou. Je pense que ce quart de finale est la bonne opportunité. On sait qu’en Coupe d’Europe, ça joue beaucoup plus. Il y a moins de jeu arrêté. Ce n’est pas du tout le même jeu qu’en Top 14 et c’est peut-être ce qui nous va mieux cette saison. Il ne faut pas qu’on joue petit bras mais en même temps, il ne s’agit pas de faire n’importe quoi. On espère retrouver le vent de folie qui nous a réussi la saison passée en Top 14 lors des phases finales. On est capable d’être performant sur les matches couperets.

Geoffrey Doumayrou et Hugo Bonneval (Stade français) - 19 décembre 2015
Geoffrey Doumayrou et Hugo Bonneval (Stade français) - 19 décembre 2015

Si l’expérience fera peut-être défaut aux Parisiens, les hommes de Gonzalo Quesada pourront néanmoins s’appuyer sur leur double confrontation en phase de poule face à ces mêmes Tigers (défaite 33-20 au match aller, victoire 36-21 au match retour). Mais c’est bien le jeu, ces envolées, qui avaient hissé les Parisiens vers les sommets la saison passée qui pourraient propulser le Stade français vers les demi-finales. Et ceux malgré deux derniers matches en Top 14 sans le moindre essai inscrit.

On va bien insister là-dessus toute la semaine. A chaque fois qu’on a pu mettre en place notre jeu en Coupe d’Europe, ça a payé, rappelle Gonzalo Quesada. On va essayer de retrouver ce chemin là même si il y a de la fatigue et qu’on a pris pas mal de coups sur la tête! Du coup, notre confiance est un peu plus atteinte. Il faudra tenir un niveau de confiance élevé de 80 minutes. Et sauver une saison pour l’heure à oublier.

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