Le Racing 92 n'est plus qu'à une marche de succéder à Toulon

  • La joie des joueurs du Racing 92 - 24 avril 2016
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  • Maxime Machenaud (Racing 92) face à Leicester - 24 avril 2016
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Publié le Mis à jour
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CHAMPIONS CUP - Appliqué et bien moins brouillon que Leicester, le Racing s'est qualifié pour la première finale européenne de son histoire (16-19). Les Franciliens retrouveront les Saracens à Lyon le 14 mai prochain pour tenter de succéder à Toulon au palmarès.

Le Racing l'a fait et représentera les couleurs de la France en finale de la Champions Cup le 14 mai prochain à Lyon ! Les Franciliens ont réussi l'exploit de prendre la peau des Tigres sur leur territoire (16-19) dans un match constellé de fautes de mains. C'est le demi de mêlée et capitaine Maxime Machenaud qui a inscrit le seul essai de la partie pour son équipe en tout début de rencontre (3e). Les Ciel et Blanc disputeront aux Saracens, vainqueurs samedi des Wasps (24-17), la succession du RCT pour la couronne européenne.

Au Racing 92, il y a Dan Carter, mais pas que. Et les Franciliens se sont attachés à le prouver ce dimanche, alors que leur ouvreur star a eu une première période un peu compliquée, avec un drop raté à 25 mètres en face des perches (14e), une faute grossière au sol qui a permis à Leicester d'ouvrir la marque (27e) et une tentative de chip contrée par Burns deux minutes plus tard, qui a mis son équipe en danger. Mais ses partenaires ont largement compensé la première période poussive du champion du monde all-black.

C’est fini au City Ground, le @racing92 jouera la 1ère finale de Coupe d’Europe de son histoire à Lyon #ChampionsCup pic.twitter.com/m3tLH2I27F

— Champions Cup France (@ChampionsCup_FR) April 24, 2016

Héroïque, Masoe a guidé les siens vers la finale

Tranchant, Joe Rokocoko a impulsé l'essai de son capitaine qui a cueilli à froid l'actuel quatrième de Premiership. Au niveau des nuages, Luke Charteris s'est révélé à la fois propre ballon en mains et impeccable en touche. Wenceslas Lauret a plaqué à tour de bras (14 plaquages) et récupéré de précieux ballons. Et Chris Masoe ? Un peu tout à la fois. Meilleur plaqueur du match (18, un seul manqué), l'ancien Toulonnais a confirmé son statut de leader du paquet d'avants ciel et blanc.

Masoe a été exceptionnel... Lauret aussi. Très bon Rokocoko également #LEIR92

— Wilfried Templier (@WilTemplier) April 24, 2016

Avec 43 mètres parcourus ballon en main, soit le meilleur total du huit de devant francilien, il a rassuré ses partenaires en distillant quelques gros tampons décisifs et en étant un poison pour les Tigres. Tout simplement énorme !

Pour le suspense, merci M.Owens

Difficile de parler d'autre chose que de combat, d'intensité et de générosité au terme d'une demi-finale à vingt-trois mêlées. Au cœur de la seconde mi-temps, M.Owens s'est plus époumoné à siffler des fautes de mains qu'à courir après le ballon. Un nombre de scories assez rare à ce niveau de la compétition. Le suspense, lui, est resté entier jusqu'à la fin, surtout après l'essai anglais de Veainu (79e).

Maxime Machenaud (Racing 92) face à Leicester - 24 avril 2016
Maxime Machenaud (Racing 92) face à Leicester - 24 avril 2016

Une concrétisation qui est intervenue dans la continuité d'une énorme erreur d'arbitrage de M.Owens, qui a refusé un essai à Juan Imhoff pour un en-avant imaginaire. De quoi trembler dans les dernières minutes même si, il ne faut pas se le cacher, voir ce Leicester là accrocher une qualification en finale aurait été un brin tiré par les cheveux. Au final, même score et même résultat que contre Toulon pour ce Racing en route vers son histoire face à des Saracens qui l'avaient éliminé de la Champions Cup la saison passée.

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